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Les clés du décollage économique
(16/08/2007)
"Les conditions sont maintenant réunies pour prendre ce nouvel élan qui devrait nous permettre de monter dans le train de la croissance ".
Par Cameroon Tribune

Depuis quelque temps, des efforts sont en cours en vue d’exploiter judicieusement nos ressources minières et énergétiques, ainsi que l’atteste le tableau ci-dessous. Il appartient maintenant au gouvernement d’exploiter au mieux ces atouts naturels et le riche potentiel humain du pays pour permettre à l’économie camerounaise de décoller. Un défi qui ne peut être relevé que si est amélioré l’environnement des affaires afin d’attirer les investisseurs privés, notamment étrangers.

Pour y parvenir, il faut entre autres intensifier la lutte contre la corruption, réformer la fiscalité, alléger les procédures administratives et mettre en place des conditions favorables à la création des entreprises.


Les grands projets énergétiques

Nachtigal : au bonheur de l’industrie


Le barrage dont le projet est en cours d’étude devrait, entre autres, permettre l’extension de l’entreprise Alucam.

Les experts estiment la capacité de production du barrage de Nachtigal entre 350 et 400 Mw ! Ce chiffre prend toute son importance lorsqu’on sait que le déficit énergétique actuel au Cameroun est estimé à 150 Mw. Du coup, le projet de construction du barrage de Nachtigal, sur la Sanaga, est sans doute le plus porteur d’espoir sur les perspectives de développement du secteur de l’énergie dans le pays.

Mais aussi sur et le développement local des régions riveraines du projet. Bien plus, la perspective d’extension de l’entreprise Alucam, à laquelle devrait principalement servir cet investissement, inclut la création de milliers d’emplois directs ou en sous-traitance. Les travaux, qui au préalable devaient être lancés en 2006, devraient l’être dans les prochains mois. Différentes études, notamment sur l’impact environnemental ont déjà été réalisées, de même que la consultation des populations des régions riveraines du projet.

Lom Pangar :la porteuse d’eau

La capacité de rétention de ce barrage est estimée à 7 milliards de m3 d’eau.

Cet autre projet est estimé à 700 milliards de francs CFA. Tout ce qu’il y a de raisonnable, au vu des nombreuses expectatives que le barrage de Lom Pangar draine. Sa capacité de rétention en est la première. 7 milliards de m3. De quoi assurer la régularité, même en période de décrue, du débit de la Sanaga qui va accueillir le barrage de Nachtigal et qui porte déjà ceux de Songloulou et Edéa.

Lom Pangar pourrait par ailleurs permettre de dégager un surplus Sur le plan de la création des emplois, les experts entrevoient entre 7 à 10 000 personnes qui pourraient être attirés par le chantier et le fonctionnement du barrage plus tard. La moitié de ces potentiels emplois, selon les estimations, pourraient d’ailleurs se pérenniser après la construction de l’ouvrage. Ceci, sans compter avec l’influence du projet sur les activités économiques de la région. La pêche en est une des plus pratiquées et, l’émergence autour du barrage d’un centre urbain devrait favoriser des opportunités d’auto emploi et bien d’autres possibilités.

Kribi : le thermique redonne espoir

Le projet est destiné à soutenir de nombreux plans d’investissement industriel dans cette région.

150 Mw de production 110 km de ligne de transport seront les parties les plus visibles de la future centrale thermique à gaz de Kribi. Ce projet est le support de beaucoup d’autres initiatives industrialisantes. L’exploitation du gaz naturel sur un champ offshore dans la région balnéaire de Kribi, la construction d’un port en eau profonde, et bien d’autres projets qui devraient voir le jour dans cette région font de la centrale thermique à gaz de Kribi un instrument essentiel de promotionet de soutien de l’investissement.

En plus de la solution que cet investissement va apporter au déficit énergétique dont la rudesse est particulière dans la province du Sud, il n’est certainement pas superflu de se projeter sur les nombreuses opportunités que cet investissement va ouvrir, dans différents domaines de l’économie locale et nationale.

Memve’ele : de l’électricité sur le Ntem

Plus de 140 milliards de francs CFA seront nécessaires pour la construction d’une centrale hydroélectrique sur ce fleuve.

Le projet devrait se faire sur le modèle " Build Operate Transfer ". Et, à l’état actuel, on annonce un certain nombre de potentiels financiers qui ont manifesté leur intérêt. Dans tous les cas, plus de 140 milliards de francs CFA seront nécessaires pour mener à bien le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Memve’ele.

La part du Cameroun serait financée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale, le reste par le développeur, qui pourra faire appel à un pool de bailleur qui, selon certaines sources, est d’ailleurs déjà constitué. Il y a là bien des motifs d’espoir, pour les populations de la province du Sud et même pour la Guinée équatoriale. Car, en plus des 600 km devant raccorder l’ouvrage à la ville de Kribi, une autre ligne sera destinée à desservir ce pays voisin.







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