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Ciment : le produit local est rare
(16/07/2007)
Plusieurs grandes quincailleries de la capitale sont en rupture de stock.
Par J.F.

Il n’y a pas de "ciment Cimencam", les ouvriers proposent volontiers le Ciment importé étalé dans le rayon. " Depuis quelques jours, nous avons épuisé notre stock. Et si vous n’êtes pas pressé, faites enregistrer votre commande. On vous rappellera dès que la situation va se normaliser ", suggère un employé. Quand ? That is the question. Un responsable du magasin confie que les clients sont nombreux sur la liste d’attente, et que le stock attendu vendredi ne pourra pas satisfaire la demande déjà enregistrée.

Chez un autre grossiste, non loin de là, il n’y a pas de produit "Cimencam". Le dernier stock reçu a été livré mercredi. " Il a immédiatement été servi aux clients qui attendaient. On attend le prochain et on ne peut savoir quand il arrivera ", confie notre interlocuteur. Ici, les responsables ne souhaitent pas s’exprimer sur le sujet. Plus loin, pas de ciment local". La dernière livraison a eu lieu il y a deux semaines. Les ouvriers conseillent d’aller voir chez le voisin qui a du ciment.

Hélas lui non plus n’a pas de "ciment Cimencam", mais plutôt du ciment importé dont le prix est supérieur au ciment local de 1.000 Fcfa. Il coûte 5.600 Fcfa. Le responsable commercial rappelle que cela fait plus d’une dizaine d’années que son entreprise ne vend plus le ciment local. Il se concentre sur le ciment importé pour offrir une alternative aux clients dans les situations de grave pénurie comme celle-ci.

Au ministère du Commerce, une source bien informée constate que le Cameroun n’a jamais connu une pénurie comme l’actuelle à propos du ciment produit localement. Cette pénurie est presque permanente depuis le début de l’année en cours. C’est au mois d’avril que CT en a fait le constat. Dans l’édition du 17 avril, dans un reportage sur le marché capricieux du ciment, les responsables de Cimencam, approchés par le reporter, expliquaient que la pénurie du produit était due à la révision des machines à l’usine de Douala.

Deux jours plus tard, à la faveur de la visite du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat à l’usine de production de Douala, Laurent Etoundi Ngoa, en rapportant les informations à lui données par les responsables de l’usine, confiait ceci à la presse : " D’après ce qu’on m’a dit, il n’y a pas de problème de quantité au niveau de la production. Seulement, la compétence de Cimencam en termes de distribution s’arrête à la sortie de l’usine.

L’écoulement sur le marché est assuré par les grossistes et s’il y a pénurie, c’est peut-être dû à des problèmes directionnels, puisqu’on ne sait pas forcément où sont acheminés les stocks sortis d’usine ". Pour juguler la crise, le ministère du Commerce avait dû négocier et obtenir une campagne de promotion sur les matériaux de construction entre la période du 15 mai au 15 juin 2007 parmi lesquels le ciment. Le ministre avait obtenu une baisse de 200 F sur le sac durant la campagne.

Avant celle-ci, des négociations antérieures avaient permis de ravitailler régulièrement Yaoundé sur une période déterminée à raison d’une livraison de 1.300 tonnes de ciment par jour. Ces engagements pris ont été respectés sur les périodes des clauses. Et Cimencam a replongé dans l’essoufflement face à une demande toujours soutenue.


Source: Cameroon Tribune


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