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Menace sur les grands travaux de Douala
(20/06/2007)
La forte pluviométrie enregistrée depuis quelques jours dans la ville empêche l’exécution des travaux. Les responsables de la Cud évoquent l’idée d’un arrêt.
Par Léopold Chendjou

Dans la nuit du 15 au 16 juin, il est tombé des cordes sur la ville de Douala. Aucun recoin de la capitale économique n’a échappé à la furie des eaux. Inondations par-ci, destructions de maisons par-là, en passant par des éboulements et autres glissements de terrain. Au lieu dit Sic Cacao, les inondations ont été plus fortes, et les populations de ce quartier ont bravé, toute la journée durant, les eaux de ruissellement.

Au centre des curiosités, le pont en construction à cet endroit. Cet ouvrage, bien qu’en chantier, a subi les ravages de cette pluie diluvienne.

Non loin de là, précisément au lieu-dit Grand Moulin, un autre pont toujours en réfection a aussi connu d’importants dommages. En cette matinée du 16 juin, Fritz Ntonè Ntonè, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (Cud) et le préfet du Wouri, sont descendus sur le terrain. Non pas pour apprécier l’état d’avancement de ces travaux, mais surtout constater les dégâts causés par la pluie.

Ces deux cas illustrent à souhait la menace qui pèse sur les grands chantiers de Douala. En effet, les fortes pluies qui tombent sur la capitale économique empêchent l’exécution normale des travaux. Bien plus, ces mêmes pluies détruisent certains pans d’ouvrages déjà réalisés. “ Ce serait inexact de dire que ces pluies n’ont pas de conséquences sur nos travaux. C’est faux. Prenez le cas par exemple de Sic Cacao, divers matériaux stockés ou simplement disposés sur le chantier ont été emportés par les eaux ”, explique un contrôleur des travaux sur le chantier de Grand Moulin.

Chantiers bloqués

C’est pratiquement la même situation dans tous les grands chantiers de Douala engagés depuis quelques mois. Et déjà, l’éventualité d’une suspension momentanée des travaux est de plus en plus évoquée. “ A cette allure, la Communauté urbaine se verra dans l’obligation de suspendre les travaux, en attendant la fin des pluies.

Car, il ne sert à rien qu’en journée, les gens s’activent sur un chantier, et que la nuit venue, les flots nettoient le béton. Pour éviter donc d’ouvrir un front avec l’entrepreneur, il sera réaliste de suspendre les travaux… ”, explique un ingénieur de la Communauté urbaine de Douala. Selon cette source, le risque de suspension pèse sur l’entretien de certaines routes internes, dont les cinq (5) lots ont déjà été attribués à des entrepreneurs. “ Ces travaux vont prendre du retard avec ces intempéries. Leur démarrage est conditionné désormais par l’accalmie de la météo… ”,
observe notre source.

Selon un météorologue, les mois de mai et juin sont considérés comme période de la petite saison sèche à Douala. La grande saison des pluies devrait en principe débuter dès le mois d’août, et il sera illusoire de penser qu’à cette période, les travaux de réfection de Douala seront à leur terme.

Les grands chantiers de Douala

La Communauté urbaine de Douala (Cud) a entrepris des travaux à Douala. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre des retombées de l’initiative Ppte (Pays pauvres très endettés). La plupart concerne les travaux de réhabilitation de certaines voies dégradées de la ville. On répertorie quatre (04) grands chantiers, inscrits dans le cadre du plan de campagne 2006 de la Cud.

Notamment : la réhabilitation de la rue Frankville (salle des fêtes d’Akwa – Texaco – Boulevard Leclerc) ; la rue Sylvani (Salle des fêtes d’Akwa – Rue prince de Galles) ; la Rue Gallieni (Carrefour Anatole – Rue des écoles – Foyer des marins) ; la Rue Deido-Bassa (Ecole publique de Deido – Tribunal de Ndokotti).
Le coût des travaux à la rue Frankville s’élève à 1.283.701.001 Fcfa. Le marché est attribué à Buns/Mag, un groupement d’entreprises. Les travaux de la Rue Sylvani sont également dévolus à ce groupement d’entreprises.

Ils coûtent 1.012.326.712 Fcfa. La rue Gallieni est réhabilitée par Crbc, une entreprise chinoise. Le coût est de 2.185.000.000 Fcfa. La rue Deido-Bassa est refaite par Bens/Mag pour un coût de 6.860.000.000 Fcfa.

En plus de ces travaux, d’autres dans le cadre du C2d, concernant les zones de désenclavement des quartiers isolés de la ville, sont en cours de lancement. Les travaux attribués à Razel pourront débuter d’ici la fin de l’année 2007. Les travaux des réseaux “ viaires ” ont été lancés la semaine dernière. Ils sont structurés en cinq (5) lots parmi lesquels l’Avenue Roger Milla (Bp cité). Un appel d’offres est lancé pour l’assainissement des drains, le bétonnage et la fabrication des pavés.

Les projets financés par le compte de l’entretien de la voirie sont de deux ordres : l’entretien curatif 2006 (curage des entrées de la ville), attribué à Ketch et Razel ; l’entretien courant des routes dégradées de la ville. Ces œuvres sont en cours de finition. D’autres marchés sont en cours d’attribution. Il s’agit de l’entretien curatif 2007 financé par la Cud. La voie desservant le marché de Bonamoussadi à Maképé est également concernée ainsi que l’entretien de certaines routes internes (travaux en 5 lots). Les travaux prévus dans le plan de campagne 2007 ne sont pas encore achevés. Pourtant, on annonce des perturbations dues à la saison des pluies.



Source: Le Messager


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