C’est lors d’une rencontre vendredi dernier avec les exploitants de deux roues à Yaoundé que la nouvelle s’est répandue : les motos-taxis adopteront, comme leurs cousins les taximen, la couleur jaune, et des badges délimitant leur zone d’exploitation. Les conducteurs ont jusqu’au 30 juin prochain pour s’y conformer. " Dès le 1er juillet, ceux qui n’auront pas cette couleur jaune seront interpellés et conduits à la fourrière ", prévient le délégué du gouvernement, Gilbert Tsimi Evouna.
Concernant les zones d’exploitation ou axes de circulation, le délégué se veut clair : " Chacun devra se munir d’un badge avec des numéros précis correspondants aux arrondissements de Yaoundé ". Par exemple, les numéros de badge commençant par 1 correspondraient à l’arrondissement de Yaoundé 1er, le numéro 2, correspondra à l’arrondissement de Yaoundé 2, ainsi de suite. " Celui qui sera arrêté en train d’exploiter dans une zone autre que la sienne sera sanctionné, et il n’est pas question de voir des motos-taxis en plein centre ville, puisque leur rayon d’action est bien précisé ", souligne Tsimi Evouna.
Côté conducteurs de motos-taxis, certains ont déjà commencé à se conformer, comme ceux situés au carrefour Elig-Effa, non loin du marché Mokolo. Il faut dire que la couleur d’origine de ces motos, souvent jaune, facilite les choses. Mais pour la grande majorité, on juge cette nouvelle mesure du délégué du gouvernement assez " rigide ". C’est du moins l’avis de Edouard T., un des motos-taximen massés au carrefour Elig-Effa. Reste que beaucoup s’interrogent sur le port du casque qui demeure une autre paire de manche dans ce secteur du transport urbain.
Source: Cameroon Tribune
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