Venus de diverses villes du Royaume-Uni, des Camerounais se réclamant des mouvements Cameroon diaspora coalition (Cdc) de Brice Nitcheu et Comité pour la défense des neuf disparus de Bepanda (C9) de Bethuel Kouatou, y ont manifesté bruyamment. Selon des sources dignes de foi dans la capitale anglaise, tout commence vers 12 heures. Des manifestants (une centaine), brandissant des pancartes sur lesquelles ont peut lire “ Adieu Paul Biya ”, “ Enterrons le dictateur d’Etoudi ”, “ Sad funeral ” et autres slogans condamnant le chef de l’Etat camerounais, sont postés devant le Haut-commissariat. Face à eux, une escouade de policiers anglais veille au grain.
La manifestation pacifique est introduite par une courte prière dite par une militante, suivie de plusieurs chants entonnés par le combattant Kemta. Par la suite, les manifestants font trois communications. Dans celles-ci, ils accusent Paul Biya de : “ dictature, violation des droits de l’homme… ”. Après ces messages, les manifestants passent à la vitesse supérieure en décidant d’aller remettre une gerbe de fleurs à l’ambassadeur du Cameroun en Grande-Bretagne. Sur la gerbe de fleur, est portée l’inscription suivante : “ Sorry Chantal Biya ”.
“ L’ambassadeur ayant brillé par son absence, les combattants Serge Ndjeumen, Pierre Mbongo, Colette Djieudeu et plusieurs autres membres de la Cdc, porteurs de la gerbe de fleurs, l’ont déposé sur le perron du Haut-commissariat ”, déclare une source présente à la manifestation.
La tenue de cette manifestation avait été décidée au cours des cérémonies marquant le sixième anniversaire du C9, le 22 février dernier à Dudley en Angleterre. Ce mouvement s’était aussi félicité de : la finalisation de leur site Internet en octobre 2006 (www.C9bepanda.org); l’élargissement de leur représentativité dans le United kingdom aux villes de Birmingham, Liverpool et Leeds ; l’organisation de deux conférences débats à Londres et Birmingham sur les thèmes “ l’impunité au Cameroun ” et “ l’armée au service de la dictature Camerounaise ” ; la multiplication des contacts fructueux avec diverses organisations des droits de l’homme et associations de médecins légistes (Amnesty International, article 19, le Commonwealth, Médical Fondation.) ; la réussite de diverses manifestations de protestation devant les ambassades du Cameroun et de France.
Source: Le Messager
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