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Le Contrôle supérieur de l’Etat davantage engagé
(06/02/2007)
Les auditeurs internes des ministères et des entreprises publiques à l’école de la vérification.
Par Armand Essogo

Un atelier de sensibilisation des organes d’audit interne des départements ministériels et des services centraux de l’Etat vient de se tenir à cet effet à Kribi. Autour des experts des services du Contrôle supérieur de l’Etat, on a retrouvé les inspecteurs généraux des différentes administrations publiques camerounaises. Ces hauts responsables sont, par abus de langage, considérés comme étant " au garage " par une partie de l’ opinion.

A la division de la formation et de la coopération internationale du Contrôle supérieur de l’Etat, on a heureusement une autre vision. Désormais, il est question sur la base des attributions de ce département ministériel de s’investir dans l’appui pédagogique et méthodologique des auditeurs internes. Dans l’exercice quotidien de leurs activités, ces responsables procèdent à des contrôles dans le but de détecter les défaillances à divers niveaux de la chaîne administrative.

Selon des observateurs avertis, cette mission s’est déroulée jusqu’ici de manière un peu disparate. Certains auditeurs internes ont dès lors l’impression qu’ils sont sous utilisés. Conséquence, il est possible de se retrouver avec quelques postes de dépenses qui échappent, des années durant, au moindre contrôle. La voie est dès lors ouverte à des détournements et autres atteintes à la fortune publique. Les ateliers de formation ainsi initiés se donnent pour objectif de corriger ces lacunes.

Avant de passer à la phase répressive, le nouveau credo du Contrôle supérieur de l’Etat est l’accroissement des compétences des auditeurs internes en matière de vérification. Bien plus, il est question de leur permettre de travailler sur la base d’un schéma qui leur donne dorénavant la latitude de contrôler les performances des structures placées sous leur autorité.

Cette nouvelle option cadre, par ailleurs, avec la notion de " budget par objectif " qui prend de plus en plus pied dans les habitudes des gestionnaires des crédits. Les inspecteurs généraux peuvent dès lors se servir des notions de base mises à leur disposition pour analyser les risques qui se posent dans les ministères. Selon le chef de division de la formation et de la coopération internationale dans les services du Contrôle supérieur de l’Etat, Alfred Enoh, avec des auditeurs internes rompus aux mécanismes de la vérification, la mauvaise utilisation des deniers publics va reculer et les fonds ainsi dégagés peuvent soutenir l’action des pouvoirs publics dans les secteurs sociaux.

Il n’est donc pas forcément question d’organiser la traque des mauvais gestionnaires mais d’orienter les décideurs sur la gestion des affaires publiques. Après cette phase d’imprégnation à la vérification adéquate, les services du Contrôle supérieur de l’Etat envisage dans un proche avenir l’élaboration des guides de vérification dans les diverses administrations.


Source: Cameroon Tribune


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