Elf axe lourd au carrefour Ccc, non loin de Ndokoti, en passant par Dakar, Ndokoti-Nyalla et P.K. 10 à P.K. 14, conjointement financés par le gouvernement camerounais et la Banque mondiale, ont donc subi une cure de jouvence. Les trois millions d’habitants de Douala s’étaient mis en liesse pour saluer “ le nouveau médecin ” des routes de la capitale économique généralement en piteux état depuis des décennies.
Aussitôt, chaque quartier a émis le vœu de voir ses routes et ruelles refaites par les Chinois. Un jugement un peu trop hâtif. Car, moins de trois mois après leur réception, les routes chinoises du lot n°2 du Projet d`infrastructures de Douala (Pid) présentent déjà des défaillances.
Sur l’axe P.K. 10 – P.K. 14, la chaussée a subi une forte dégradation à la descente dite “ André Car ” vers P.K. 11. L’affaissement qui s’étend sur environ cinq mètres de long sur deux mètres de large, a été vite rafistolé par les Chinois. Un travail qui a été fait loin des regards des usagers. La même défaillance a été observée non loin du Rond point Ccc sur la voie droite en partance vers l’axe lourd Douala-Yaoundé.
Ce trou de moins d’un mètre carré a aussi été bouché. Sur le même axe Ccc – Axe lourd Douala –Yaoundé, le macadam sur le deuxième pont sur la rivière Ngoua quitte allègrement sur les deux voies. Outre cet essoufflement du goudron en ces lieux, la chaussée présente des dénivellements perceptibles. La chaussée sur les trois axes routiers livrés il y a peu par les Chinois n’est plus lisse par endroits.
L’image jadis collée aux Chinois fournissant des prestations médiocres, vouées à une courte vie, ne rattrape-t-elle pas ces autres œuvres des ressortissants de l’Empire du Milieu ?
Approchée par Le Messager depuis plus de deux mois, l’entreprise China road and bridge corporation (Crbc), n’a pas voulu se prononcer sur ces défaillances. Notre protocole d’entretien à elle adressé, est jusqu’aujourd’hui, resté lettre morte.
Source: Le Messager
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