La cérémonie à laquelle ont pris part plusieurs membres du gouvernement dont les ministres des Petites et Moyennes Entreprises, Laurent Etoundi Ngoa, et de l’Industrie, Charles Sale, a également vu la présence de l’ambassadeur d’Allemagne au Cameroun, Volker Seitz.
"Cet événement est la première phase de la reprise des investissements allemands au Cameroun après différents mariages difficiles entre certains opérateurs camerounais et allemands", a indiqué le diplomate allemand au Cameroun. Au lendemain des déchirures enregistrées dans les affaires du Crédit agricole, de la Sitabac, de la Siac Isenbeck notamment, les investisseurs allemands se sont sentis en insécurité au Cameroun. Raison pour laquelle ils ont décidé de renoncer à ce pays.
La reprise de la coopération avec les milieux d’affaires, en plus d’être le fait des cadres formels d’échange entre les deux pays, aura nécessité la participation effective du Club des amis de l’Allemagne qui se positionne désormais comme le guichet unique entre investisseurs camerounais et allemands. "Il n’est plus question de traiter avec nos partenaires allemands sans passer par la C@a.
Nous, anciens étudiants camerounais d’Allemagne, nous portons comme caution entre les opérateurs de nos deux pays (…) Notre position qui n’est pas des plus enviables, présente un avantage en ce sens que nous avons gardé un rapport étroit avec notre pays d’accueil qui est la troisième économie mondiale et la première en Europe. Il serait dommage pour le Cameroun de se passer d’un tel potentiel. Notre rôle est donc d’abord d’intéresser à nouveau les Allemands à notre économie", explique Jacques Bimaï.
Mis en place en 2001, le Club des amis de l’Allemagne promeut l’amitié, le patriotisme, l’intégrité, la synergie des compétences et l’excellence. A ce titre, ses membres pensent que le développement économique et socioculturel du Cameroun passe par le transfert des connaissances. Son siège (centre culturel) à Douala tient une base de données et se propose de favoriser le placement des compétences par la promotion linguistique et des partenariats économiques.
Des principes susceptibles de refaire du Cameroun le bon risque qu’il a cessé d’être pour les milieux d’affaires allemands. Mais aussi pour les 7000 étudiants camerounais actuellement en cours de formation outre-Rhin.
Source: Quotidien Mutations
|