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Son frère cadet accuse la belle-famille
(29/01/2007)
Un mystère plane sur la disparition de M. Simo.
Par Alain Noah Awana & Hervé Onana
Mécanicien résidant au quartier Ndog Passi III à Douala, le corps du sieur Simo avait été retrouvé le 7 septembre 2000 dans un ravin au lieu dit PK10. L'affaire a été portée au Tgi du Wouri par les soins de Michel F., le frère cadet du défunt. Il porte plainte contre Pierre N. et Joseph T. Le premier accusé est l'oncle de la veuve tandis que le second est son frère. Tous les deux, selon l'intitulé du procès, sont accusés de meurtre.

Les raisons de l'accusation de Michel F. reposent sur un fait principal. Après les obsèques de son grand frère, un des présumés assassins de son frère saurait craché le morceau. "Quelque temps après l'enterrement, Joseph T. m'a avancé que c'étaient eux les meurtriers de mon frère", a affirmé le plaignant au cours des débats de mardi. "Ce soir-là, il a manqué de peu que je finisse avec lui", martèle le plaignant. L'accusé a, bien entendu, nié les faits avec la dernière énergie.

"Je n'ai jamais avancé ces propos", s'est-il défendu devant la barre, affirmant qu'il avait été lui-même informé du décès de son beau-frère en rentrant le soir du travail. Pour Pierre N., l'autre accusé, un témoin l'accuse d'avoir avoué lui aussi son crime. Selon ce témoin, il aurait avancé des propos "malsains" envers le défunt.
Les débats ont duré près deux heures. Le tribunal a pu constater l'existence préalable d'une mésentente entre le défunt et sa belle-famille. La veuve Simo et sa fille germaine K. quant à elles, affirment avoir vu le corps de M. Simo seulement trois jours après son décès. Elles avaient été informées par la gendarmerie de Nylon.

Autre soupçon

Mais, bien avant de porter les soupçons sur les deux prévenus, la rumeur avait attribué le crime à dame Joséphine. Joséphine était la concubine du disparu. La moto de M. Simo avait été retrouvée chez elle. Mais, Joséphine n'a pas été inculpée, ni entendue au Tgi. L'accusation est restée sur sa logique en attribuant la responsabilité du décès de M. Simo aux deux membres de sa belle-famille.

Après avoir entendu les propos des deux accusés, et au regard de l'attitude "indifférente" des accusés pendant les cérémonies funéraires, Michel F. a laissé cette piste pour se focaliser sur ses beaux-frères.

Le ministère public, dans ses réquisitions, a demandé la culpabilité des deux accusés en se basant sur leurs attitudes pendant les obsèques. "Ils buvaient des bières alors que nous pleurions notre personne", soutient en effet le plaignant. Arguments jugés légers par la défense. Les deux avocats ont demandé l'exclusion des propos du deuxième témoin.

Prétexte : il n'avait pas prêté serment conformément à la loi camerounaise. Ils ont par ailleurs demandé la relaxe pure et simple de leurs clients. Le président du tribunal a renvoyé l'affaire au 27 février prochain.



Source: Le Messager


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