Un “ enjaillement ” distillé et savouré par les sonorités des décibels, les effluves que les inconditionnels accompagnent bien avec de la “ pimenterie ”. Parcourir la ville de Douala révèle une kyrielle d’endroits chauds. Chaque endroit y va avec son cortège d’anecdotes et la particularité de la clientèle qu’on y trouve.
Les Cafés
Pour goûter aux délices de la belle vie que la cité économique offre, il ne faut forcément pas attendre de la vivre by night. Tout début le matin pour certains. Notamment, les personnes nanties où qui entretiennent cette image. Rendez-vous est donné dans les cafés. Les plus courus sont : “ les Délices ”, “ le Glacier moderne ” et “ Chococho ”. Pour ne citer que ceux-là. Dans ces mêmes endroits, toutes les couches de la société se donnent rendez-vous dans l’après-midi pour des rencontres d’affaires, amoureuses, amicales.
Les snack-bars
Pendant le même temps, il y a ceux qui préfèrent les snack-bars pour se désaltérer où pour faire un break. Parmi les plus sollicités, il y a le “ Chien de Brousse ” (derrière l’Eec d’Akwa), un endroit très fréquenté par les douaniers, chefs d’entreprises, les avocats, les transitaires. Sinon, se rendre à “ La Citronnelle ” (au carrefour Douala bar) un lieu de rencontre très prisé par des opérateurs économiques faisant dans le commerce. Non loin, il y a “ Le kaiser ” (derrière la Texaco Douala bar), avec lequel il rivalise parce que ayant quasiment la même clientèle. Et à un jet de pierres de là, il y a “ Merveille plus ” (à côté de la pharmacie de Douala), beaucoup plus fréquenté par la gent féminine et masculine de couche-tard. Il y a aussi “ Cabane Bambou ” (à l’ancien cinéma Concorde). Mais pour ceux qui souhaitent quitter Akwa, ils peuvent trouver mieux, à la rue de la joie de Deido où s’offrent plusieurs choix. Entre des snacks très ambiants tels que le “ Shenguen ” et “ Le Dollar ”.Ceux qui préfèrent les évasions peuvent trouver d’autres opportunités à la Cité-Sic, avec “ Le campus ” (à la Cité- Cicam) et “ la Saladière ” (à l’ancien terminus Cité-Sic).
Circuits
D’autres personnes préfèrent pour les mêmes évasions se retirer dans les cadres offrant une autre chaleur. Ce sont les maisons de particuliers, tenues par des femmes. Les boissons et restaurations sont servies aux clients dans un confort de domicile. On peut citer, “ Chez la Bangangté ” de la rue Bernabé ; “ Au couloir des filles ” à côté du studio MaKassi ; “ Chez Mimi ” derrière Total Bonatéki ; “ Chez Rose ” derrière la pharmacie la Rive ; derrière elle se trouve celle dite “ Chez les Angloses ”.
Streap-tease et cabarets
Les sensations fortes courent plutôt dans les cabarets et autres cadres où pour susciter plus d’attractions, il est offert l’exhibitionnisme de la gent féminine, en tenue d’Adam. Ces milieux essaiment la ville de Douala, rivalisant les bars et autres cadres de beuveries nocturnes.A l’instar de “ Belavie ” au Pk8, “ Chez Cero ” ; à côté du palais Dicka Akwa ; “ Solution ” à la Cité-Sic; “ Le Verdon ” à côté de la Shell Cité-cicam ; Les adeptes du voyeurisme se donnent plutôt rendez-vous, tous les lundi à “ l’Aristocrate ”, à “ Ekinoxx ” au Carrefour ancien Paris-Dacing ; à “ l’ancien Hôtel le Wouri ” à Bessengue, à “ 100-1 ” au grand moulin. Tous les soirs à “ Gogo Dance ” à côte de la boîte de nuit St père et à “ Mobil Guinness ” dans un cadre désuet.
Source: Le Messager
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