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45.000 € d'amende et deux matchs de suspension
Pour ceux qui s'en rappellent, la semaine dernière, Atouba, lors de son remplacement en ligue des champions face au CSKA Moscou, a complètement craqué. En effet, sifflé et peut être insulté par son propre public, le défenseur camerounais a répondu aux provocations en faisant des doigts d'honneur, avant d'être expulsé
Le week end dernier, Hambourg SV accueillait le FC Nuremberg, sans Thimothée Atouba, qui a reçu 45.000 € d'amende et deux matchs de suspension pour son comportement jugé inacceptable par la direction du club, lors du dernier match de ligue des champions.
Mais le public hambourgeois a statué d'une autre façon : si déjà, l'entraîneur, reconnaissant qu'Atouba n'aurait du réagir de la sorte, a tout de même relevé qu'un joueur doit être avant tout soutenu par son public, le public a confirmé que le Camerounais n'avait pas eu totalement tort de craquer.
Un public profil bas
En effet, c'était bien des banderoles à l'honneur du finaliste de la coupe des confédérations qu'on pouvait voir sur le terrain, le public tenant à clarifier deux choses : Atouba est un joueur à part entière du FC Hambourg, et est aimé, mais aussi que le racisme n'a rien à faire sur le terrain.
Le joueur, qui s'était excusé plusieurs fois de ses gestes, qui n'avaient pas été prémédités, avaient tout de même demandé de la compréhension, rappelant que les footballeurs sont des êtres humains comme les autres, capables de sentiments, et aussi capables de craquer de temps à autre :"Je sais que j'ai causé beaucoup de tort aux joueurs et au club; je connais mes responsabilités vis à vis du club. Je suis vraiment désolé, surtout que j'ai toujours eu une très bonne relation par le passé avec vous (les supporters), et vous m'avez toujours soutenu".
Paroles qui ont ému les supporters d'Hambourg, très durs avec Atouba Mercredi en C1, mais prompts à la réconciliation, et on pouvait voir sur les banderoles des encouragements, tels : "Atouba pardonne nous", et "non au racisme!". Des actes encourageants, tant le racisme empoisonne chaque jour un peu plus le football de haut niveau. Mais il ne faut pas hâtivement condamner, car des fois le racisme dans les stades se résume à quelques extrémistes sans cervelle, et le public d'Hambourg a tenu à rappeler à Atouba que ce qu'il a reçu en ligue des champions n'était pas unanimement partagé.
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