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Fin de parcours pour le "gang des motos"
(17/11/2006)
On doit de nombreux autres méfaits à cette bande qui sévissait depuis six mois.
Par EE

Et le soulagement d’avoir neutralisé nombre de ses membres est d’autant plus intense que l’on doit à cette bande un certain nombre de méfaits perpétrés au cours de ces six derniers mois. Cambriolage à la station Jako Voyage à l’ancien abattoir, braquage à la bijouterie de Nkololoun, vols à main armée dans de nombreux centres commerciaux comme à Bonamoussadi.

Leurs faits d’armes les plus notables étant le braquage d’un inspecteur des impôts ce week-end et le très médiatisé cambriolage à la Campost, avec plus d’une vingtaine de millions de Fcfa de butin. Des forfaits opérés en plein jour pour la plupart.

Simon Djomo, 28 ans, est l’un des deux membres du gang, actuellement entre les mains de la police Judiciaire. Dans ses aveux, le malfrat dit avoir été coopté dans le groupe il y a près de six mois par son ami Isaac, alors qu’il errait autour du Port autonome de Douala. " Nous nous réunissions à Youpwe, près de la mer, pour élaborer nos plans ", confesse Simon Djomo. Le cerveau du groupe, dit-il, serait un caporal en service au Génie militaire, qu’ils ne désignaient par un autre nom que celui de " Capi ".

" Il nous appelait uniquement quand il avait besoin de nous pour un coup. C’est lui qui nous fournissait les armes, qu’il récupérait après le forfait. C’est également lui qui nous donnait les motos. Sur chaque butin, il prélevait la plus grosse part, en remboursement de cette logistique qu’il nous fournissait. Lorsqu’il estimait avoir suffisamment prélevé, les motos nous appartenaient ", poursuit le brigand dans ses aveux.

Le modus operandi était souvent le même. On repère la " cible ", on l’attaque en matinée, de préférence à un moment de forte fréquentation. Ainsi, personnel et usagers sont dépouillés, avant de s’enfuir avec le contenu des caisses, qui constitue le gros du magot. Ensuite, les malfaiteurs s’enfuyaient à moto, en se servant de leurs armes pour s’ouvrir la circulation. " Attaquer le jour était une stratégie du chef. Il disait que dans la nuit, il y avait trop de patrouilles et que les caisses n’étaient pas aussi pleines ", explique Djomo.

Par ailleurs, on apprendra de la délégation provinciale à la Sûreté nationale que le PM dont s’est servi l’un des braqueurs appartient à leurs services. Il avait été volé à l’un de leurs agents le 20 septembre dernier, lors du cambriolage d’un établissement de micro finance. Les autres armes, elles, étaient de fabrication artisanale. Désormais, elles ne feront plus de mal.


Source: Cameroon Tribune


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