Lequel visa est baptisé visa biométrique. C’est la principale information qui ressort de la conférence de presse que l’ambassadeur de France au Cameroun, Georges Serre, et le Consul général de France à Yaoundé, Michel Séguy, ont donnée vendredi dernier à la maison de France à Yaoundé.
Après avoir rappelé le contexte dans lequel a été institué ce visa électronique, notamment, les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis et la volonté de lutter contre le terrorisme, l’ambassadeur a précisé que "ces dispositions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du visa biométrique européen institué par les directives européennes en 2004, avec application début 2008. "
Le nouveau visa est caractérisé par la saisie et la mémorisation de deux données biométriques : la photo d’identité et les empreintes digitales des dix doigts de la main pour un meilleur contrôle en cas de doute. Il nécessite donc la comparution physique du demandeur afin de permettre la saisie informatique de ces deux données. Une petite pastille verte sera collée sur le passeport.
Les diplomates français ont tenu à préciser qu’" il n’y a pas de modifications s’agissant des documents exigés ou le coût de l’opération. La procédure de prise de rendez-vous pour effectuer les formalités est maintenue. Pour le visa biométrique, les délais seront de 48h au lieu de 24h ".
Ils ont mentionné plusieurs avantages à disposer d’un visa biométrique. Notamment, la fluidité du service, la sécurité des données numériques ainsi que celle du passeport en cas de vol, car il ne peut être utilisé par quelqu’un d’autre et cela permettra une plus grande souplesse dans le traitement des dossiers, notamment en matière de visas de circulation. Le renouvellement des visas sera par ailleurs grandement facilité.
Selon les diplomates français, certains corps sont exempts du visa biométrique. Il s’agit par exemple du Chef de l’Etat et des membres de sa famille, des malades inconscients ou des enfants qu’on ne peut filmer, ou encore enregistrer les empreintes digitales. Les consulats de France, à travers le monde, ont commencé cette expérience. Il s’agit, en Afrique, de Bamako au Mali, Kinshasa et Lubumbashi en République démocratique du Congo.
L’ambassadeur de France Georges Serre, le consul général et le premier secrétaire de l’ambassade seront face à la presse de la ville de Douala cet après-midi pour un exercice similaire.
Source: Quotidien Mutations
|
