Pour M. Happi, "les indicateurs de développement s'améliorent sur le continent noir". Il a dépeint un tableau contrasté avec plusieurs pays qui font des progrès énormes alors que d'autres stagnent encore.
Certains pays accusent un retard énorme tel que le Zimbabwe qui a enregistré un taux de croissance négatif de -2,4% (2004) alors que d'autres sont en pleine expansion telle que la Guinée Equatoriale, avec un taux de croissance de 20,9%.
L'ADI/2006 confirme dans ce rapport les faits que le Produit intérieur brut (PIB) de 16 pays d'Afrique subsaharienne a connu un taux de croissance annuel supérieurs à 4,5% depuis le milieu des années 90.
Le taux d'inflation sur le continent est au plus bas niveau et les déficits fiscaux sont en baisse.
En dépit du progrès réel, l'expert de la BM a souligné que l'ADI/2006 remet en exergue les nombreux défis auxquels l'Afrique fait face, la seule région du monde où le nombre de pauvres continue à augmenter.
Le continent n'a reçu que 1,6% d'investissement étrangers directs, soit environ 10,1 milliards de dollars US.
L'ADI lance un appel en faveur de l'abolition des règles encombrantes à travers des réformes de l'initiative américaine (African Growth and opportunity (ACK) et l'initiative "Tout sauf les armes" de l'Union européenne (UE).
En ce qui concerne la RDC, le représentant-résident de la Banque mondiale a souligné que les indicateurs de développement pour la ce pays sont conformes aux recommandations.
Il a invité le gouvernement congolais au respect et à l'application de certains aspects de la dynamique communautaire qui augurent, selon lui, des lendemains meilleurs pour le pays.
Source: Jeune Afrique
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