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La Police judiciaire sur la bonne piste
(09/11/2006)
Elle aurait bouclé ses investigations. L’étau se resserre autour de Juimo Monthé.
Par Dominique Ndocki

On sait maintenant les gros bras qui se cachent derrière le meurtre de Djomo Pokam Narcisse Olivier. A titre de rappel, ce jeune homme avait été exécuté dans la matinée du 21 août 2006 dans l’une des suites de l’hôtel Hilton (on parle de la 815). Son corps a été par la suite balancé à partir du 8ème étage de cet hôtel présentait de graves lésions au niveau de ses parties intimes et des traces de brûlures au fer à repasser.

Deux faits très importants ont permis à la DPJ de Yaoundé de boucler rapidement ses investigations. Il s’agit de l’arrestation et l’exploitation de deux individus qui détenaient des informations capitales. En premier lieu, il y a le bagagiste de l’hôtel, M. Fotso Taboué François.

Avant de se diriger à la réception, Djomo Pokam a eu un entretien avec ce dernier. On sait aussi que ce bagagiste a été arrêté alors qu’il s’apprêtait à prendre un avion pour Chypre ; pays qui avait pour consul honoraire au Cameroun un proche de Djuimo Monthé, directeur d’un établissement bancaire de la place. En organisant sa fuite, les assassins de Djomo Pokam voulait faire disparaître l’une des pistes devant conduire à l’inculpation des mis en cause.

La direction de la police judiciaire a également exploité un certain Arnaud, le chef des vigiles de l’Hôtel Hilton. C’est lui qui est supposé gérer les télécommandes et les cartes magnétiques qui donnent accès aux suites et chambres du Hilton. Ont aussi été mis à contribution celles qui étaient de service à la réception et le standardiste le jour du crime.

Questions

Tout ce groupe savait la personne que Djomo Pokam venait rencontrer le jour de sa mort. La Direction de la police judiciaire détient à présent les noms de ces mystérieux personnages et éventuellement leurs complices. Il s’agit de deux hautes personnalités de ce pays, reconnues comme de redoutables et dangereux homosexuels, et qui se trouvaient sur la trajectoire de la chute du corps de Djomo Pokam Narcisse Olivier le 21 août 2006.

La police judiciaire qui a à sa possession tous les éléments pouvant permettre de procéder aux arrestations est confrontée à une grosse difficulté. Il se dit qu’elle ne peut agir sans avoir reçu l’aval de la plus haute autorité du pays qui se trouve actuellement en visite officielle en Chine.

Paul Biya va-t-il couvrir ces homosexuels-assassins quand on sait que c’est l’image même de son pays qui a pris un sérieux coup ? Un investisseur crédible peut-il prendre le risque de venir s’implanter dans un Etat où on tue dans des lieux hautement sécurisés ? Il faut dire que les suites du Hilton Hôtel accueillent souvent les invités de marque du président de la République.

Suspect numéro dans cette sale affaire, le nom du président de la Chambre de commerce, d’industrie, des mines et de l’artisanat a été cité à plusieurs reprises dans les journaux. On l’accuse d’avoir arrosé plusieurs rédactions de billets de banque pour noyauter ce crime. Ce qui n’a malheureusement pas empêché que l’intéressé reçoive deux convocations de la police judiciaire. Pourquoi seulement lui et pas quelqu’un d’autre ?

Né le 18 décembre 1961, Juimo Siewe Monthé Claude, puisqu’il s’agit de lui, détenteur d’un passport No 04PS49861204, pourrait à nouveau, de sources concordantes, être convoqué à la DPJ de Yaoundé. Il se dit que cette troisième audition pourrait être fatale pour lui.



Source: Dikalo


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