Les agresseurs, le visage masqué et qui portaient des treillis militaires, parlaient arabe.
L`attaque s`est produite en plein jour non loin de la frontière avec la République centrafricaine.
Une centaine d`automobilistes ont été forcés de s`arrêter et une femme qui tentait de résister a été abattue d`une balle dans la tête. Une vingtaine d`autres personnes ont été blessées.
"Nous avons d`abord pensé qu`il s`agissait d`un contrôle routier mais en nous approchant nous avons vu des hommes masqués portant des treillis. Avant de pouvoir faire demi-tour, nous étions entourés d`autres hommes surgis de la brousse"", a raconté l`une des victimes. ""Ils nous ont forcés à nous coucher sur le sol et à leur donner notre argent, nos téléphones et nos bijoux."" Avant de prendre la fuite, les assaillants ont tiré dans les pneus des voitures et placé des obstacles sur la route pour empêcher toute poursuite.
Des ""pirates de la route"", signalés par le passé dans les provinces d`Adamawa et du Nord, ont progressivement étendu leurs opérations vers le Sud.
L`arabe n`est guère parlé au Cameroun mais est fréquemment utilisé au Tchad et en République centrafricaine.
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