L’accident de la circulation qui s’est produit vendredi dernier, 13 octobre, à une quinzaine de kilomètres après le centre-ville d’Edéa, en allant vers Yaoundé, a été présenté par des témoins oculaires, comme étant un carnage. En effet, peu avant 20 heures, un bus appartenant à l’agence de voyage Continental Express, en provenance de Yaoundé, est entré en collision avec une semi-remorque transportant du ciment. Traumatisés par l’ampleur du choc, par la quantité de sang visible partout sur la chaussée ainsi que par l’état des carcasses de voitures, les premiers témoins oculaires ont cru avoir dénombré au moins 16 morts.
Mais selon des informations émanant de sources hospitalières à Edéa, l’accident de vendredi dernier a occasionné la mort de cinq personnes, sur le champ. " Nous avons enregistré un sixième mort samedi ", a indiqué le Docteur Sonè, responsable du Samu à Edéa. 20 autres personnes grièvement blessées au cours dudit accident sont actuellement internées à l’hôpital de district d’Edéa où elles suivent des soins intensifs. Le Commandant de la compagnie de gendarmerie d’Edéa, le Lieutenant Fouda a confié à Mutations que compte tenu de l’ampleur de l’accident, son unité a dû solliciter l’appui des sapeurs pompiers de Douala. " Ils sont intervenus promptement et nous ont aidés à maîtriser la situation.
Ce sont eux qui ont nettoyé la chaussée qui était inondée de sang et couverte des débris de cervelle ", a-t-il relevé pour s’en féliciter. L’officier de gendarmerie a affirmé que, jusque samedi soir, les morts n’avaient pas toujours été identifiées. A la même source, on a pu apprendre qu’un bébé d’environ deux ans figurait au nombre des victimes. Hier, dimanche, une source à l’hôpital Laquintinie de Douala a affirmé que deux des six morts, ont été déposés à la morgue dudit hôpital. L’une des dépouilles a été identifiée comme étant celle de Madame Talla, née Esther Yamtie Kamgang, infirmière accoucheuse à l’hôpital Laquintinie.
Source: Quotidien Mutations
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