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Les transports confrontés à des difficultés
(03/10/2006)
Le nouveau réseau de transports en commun au Cameroun est confronté à des difficultés liées au mauvais état des routes.
Par Xinhua
Le 25 septembre 2006, le Premier ministre camerounais, Ephraïm Inoni, a payé 150 francs CFA (environ 0,3 dollar) pour devenir le premier client des nouveaux bus, donnant ainsi un nouveau souffle aux transports communs du pays, interrompus depuis le début des années 1980. Ces nouveaux bus, de marque américaine et de fabrication chinoise, ont commencé effectivement à circuler dans la capitale camerounaise, a constaté un journaliste de l’agence Xinhua (Chine nouvelle).

La nouvelle compagnie Parker transnational industries Cameroun (PTIC) envisage de déployer un total de 500 autobus à travers le pays, dont certains seront réservés au transport inter-urbain entre les villes de Yaoundé, Douala (litorral) et Bafoussam (ouest) .
Cependant, les embarras pour la revitalisation des transports communs sont là : seules deux lignes sont opérationnelles aujourd’hui à Yaoundé, dont l’un relie le Poste centrale à Bisson via Nkol et l’autre passe du Poste Centrale au Mendong.

Pour les transporteurs, la difficulté viendrait de la communauté urbaine de Yaoundé qui doit veiller à l’aménagement des differentes infrastructures : aires de stationnement, abris pour les passagers, aménagement des routes, etc. Par ailleurs, des travaux sont abandonnés dans la capitale camerounaise, à l’instar de la route Nsimeyong-Carrefour Nsam.

Souffrant d’une insuffisance budgétaire et des problèmes de gestion, les transports communs ont mal fonctionnés au Cameroun, puis disparus depuis les années 1980, cédant la place aux taxis et motocyclettes.

Grâce à une amélioration de la situation financière due à une annulation de dettes par les institutions financières internationales, les autorités camerounaises ont envisagé de revivier les transports communs urbains et inter-urbains.

"Aujourd’hui, l’argent n’est pas une question", a confié une source officielle anonyme, rappelant que le fonds européens pour le développement n’a pas encore été utilisé par le gouvernement camerounais. Le blocage réside plutôt dans l’attribution des marchés d’aménagement, a expliqué cette source.

Pour le sécrétaire général du ministère camerounais des Transports, Jean Pierre Soh, il va donc falloir moderniser à tout prix les infrastructures des transports pour que les nombreuses frustations des yaoundéens à propos des transports deviennent un lointain triste souvenir.



Source: Xinhua


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