Rechercher
Rechercher :
Sur bonaberi.com   Google Sur le web Newsletter
S'inscrire à la newsletter :
Bonaberi.com
Accueil > News > Faits Divers
Opacité : Dessous de l’enquête policière
(27/09/2006)
L’affaire a déjà mis un mois sans que la police chargée de faire la lumière y apporte le moindre éclaircissement.
Par Jean François Channon

Selon les confidences d’un haut responsable de la police, ce qu’on appelle aujourd’hui “ l’affaire du mort du Hilton ” préoccupe les hauts responsables de la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn). N’eût été l’absence au pays du patron de la police, en mission au Brésil, les enquêteurs actuels de la division provinciale de la police judiciaire (Dppj) auraient été dépossédés du dossier au profit de la direction nationale de la police judiciaire.

“ Il s’agit d’une affaire grave qui porte sur une mort d’homme. Et ceci dans un grand hôtel considéré comme une vitrine touristique internationale. Il y a l’image du pays qui en prend un coup. Il faut donc mettre les bouchées doubles pour faire la lumière assez rapidement ”, explique un gradé de la Dgsn. En fait, ce dernier se fonde sur le fait que les éléments rendant l’enquête assez faciles dans ce dossier existent.

Les enquêteurs de la Dppj ont pu retrouver l’enregistrement vidéo du hall de l’hôtel Hilton, le jour et l’heure où le défunt Pokam Djomo s’y est rendu. L’enregistrement montre ce dernier qui entre dans le hall de ce prestigieux hôtel ; il donne l’impression de ne pas connaître ce lieu. Il est accueilli par un bagagiste de l’hôtel avec qui il s’entretient un moment. Celui-ci lui indique le téléphone vers lequel il se rend immédiatement pour appeler.

Les habitués du Hilton savent qu’une fois que l’on décroche le combiné, il vous met, peu après, en contact avec le service renseignement des logements. C’est lui qui indique au visiteur la chambre du client recherché. On voit en tout cas dans la vidéo Narcisse Pokam


Djomo repartir vers le bagagiste qui lui indique par la suite l’ascenseur. Le jeune Djomo, qui devait avoir rendez-vous, avait l’air pressé, puisqu’il va jeter à plusieurs reprises un coup d’œil sur sa montre. Une fois dans l’ascenseur on perd ses traces. Apparemment, au Hilton, il n’y a point de cameras de surveillance dans les ascenseurs et les couloirs des étages.

Cependant, il est bien possible selon des sources policières de retrouver la destination prise par le jeune homme. D’abord en exploitant le bagagiste à qui il a parlé. Il bien dû lui dire, compte tenu de la naïveté qu’il affichait, ce qu’il cherchait. De plus, le service renseignement et accueil de l’hôtel Hilton qui a reçu Pokam Djomo au téléphone doit bien se souvenir (puisqu’il existe un système d’enregistrement des appels à l’accueil), qui est-ce que ce dernier est venu voir dans ce grand hôtel.

Et selon des sources policières, le bagagiste porté disparu quelques jours après cet accident, aurait été interpellé et exploité.

L’autre piste à explorer nécessairement est celle du téléphone call box de sa sœur Octavia. Il y aurait passé deux appels du côté du quartier Tsinga, avant de se rendre au centre ville. Tous les opérateurs de téléphonie mobile ont un système de mémoire qui permet d’établir avec précision vers quels numéros les appels formés par le défunt Pokam Djomo ont été dirigés le 21 août aux environs de 9h.

Il serait même possible, selon des techniciens des télécommunications que Le Messager a approchés, d’identifier les voix et les conversations. La police arrimée aux méthodes scientifiques a donc des éléments pour aider la justice à recevoir les meurtriers de Narcisse Pokam Djomo.



Source: Le Messager


Partager l'article sur Facebook
 
Discussions Discussion: 0 bérinautes ont donné leur avis sur cet article
Donnez votre opinion sur l'article, ou lisez celle des autres
Sur copos Sur Copos
Les vidéo clips Les vidéos clips
Récents Récents


Accueil  |  Forum  |  Chat  |  Galeries photos © Bonaberi.com 2003 - 2025. Tous droits de reproduction réservés  |  Crédit Site