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Le préfet et le procureur s’affrontent
(11/09/2006)
A l’origine, un arrêté du délégué du gouvernement qui s’oppose à l’application des décisions de justice.
Par Guy Modeste Dzudie

...de Bafoussam – Donatien Bonyomo – a plongé le centre commercial de la localité dans une ambiance de ville morte.

C’était le vendredi 8 septembre dernier. Mais, cette autorité a amené les grévistes à rouvrir les boutiques. Un ouf de soulagement pour tous. Pour les responsables de l’Association des commerçants des marchés de Bafoussam (Acomab), la reprise n’implique pas une capitulation.

D’autant que le chef des terres confirme que tout devrait être mis en œuvre dans les prochains jours, afin que le conflit (relatif à la gestion par l’Acomab des toilettes du marché “ A ”) soit examiné par les autorités compétentes. Il s’agit principalement de Samuel Mbou, le délégué du gouvernement auprès de la commune urbaine de Bafoussam et de Baba Ngamdji - préfet du département de la Mifi.

A noter que tout a dégénéré à cause d’un arrêté signé le 28 août 2006 par le premier et approuvé par le second. Cette décision déclarait “ l’Association dénommée Acomab occupante sans droit ni titre des toilettes publiques du marché “ A ” de Bafoussam ”. Parallèlement, elle désignait Bernard Nebot, président déchu de l’Acomab en 2001, comme gestionnaire de l’espace. Une option s’apparentant à un blocage organisé contre une autorisation du procureur de la République près des tribunaux de Bafoussam, Daniel Nantchouang.

Cette mesure a été signée le 23 août dernier pour permettre à Me Tchamokouin, huissier agissant pour l’expulsion de Bernard Nebot des toilettes querellées, d’utiliser la force publique. Cette intervention du parquet allait dans le cadre de l’exécution d’un jugement rendu en novembre 2005 par le tribunal de grande instance (Tgi) de la Mifi et l’arrêt rendu le 26 avril dernier par la cour d’appel de l’Ouest en faveur de l’Acomab.

Le jugement ordonnait l’ “ expulsion de Nebot Bernard des lieux occupés injustement ” et lui exigeait de verser la somme de 12.000.420 fcfa à l’Acomab, relativement aux payements des astreintes. Le second verdict est venu tout consolider.

En fait, courant 2000, suite à l’incendie survenu au marché “ A ” de Bafoussam en fin 1999, les organes de gestion de la Cub autorisent les commerçants de financer eux - mêmes la réfection des comptoirs et autres espaces dudit marché comme les toilettes. Une orientation qu’ils suivent selon des clauses bien précises. Par rapport aux toilettes, l’Acomab devrait gérer pendant quelque temps, avant de la rétrocéder à la Cub.

Mais la tentative de confiscation de ce point par Nebot Bernard va engendrer des batailles judiciaires aux multiples ramifications. Niant toutes ces accusations, celui-ci soutient que ses droits sont fondés sur le contrat conclu avec la Cub en février 2006.

C’est alors dans la foulée de celui-ci, que Roger Tamghe, membre du bureau de l’Acomab, est interpellé le jeudi 7 septembre et gardé au frais dans une cellule du commissariat de Bafoussam pour son implication dans la gestion des toilettes au nom de l’Acomab. C’est pour exiger, entre autres, sa libération que les membres de cette organisation ont activé récemment les leviers de la radicalisation de leur contestation.



Source: Le Messager


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