Vendredi 14 juillet dernier, les activités se déroulaient encore normalement dans les bureaux de Jps situés au quartier Akwa ; quand aux environs de 14 h, deux hommes se faisant passer pour des clients ont fait irruption dans la cours de cette maison de production musicale. Ces derniers se sont dirigés vers la porte d’entrée où ils ont été interceptés par Alifa Abouna, le vigile en faction. " Je me trouvais à l’intérieur; mais en même temps je contrôlais le portail à travers la baie vitrée. Je suis allé vers eux et je leur ai demandé ce qu’ils voulaient. Pour toute réponse, ils m’ont braqué une arme au visage", a expliqué le gardien au reporter de Mutations. Une fois le vigile neutralisé, les deux présumés malfrats ont été rejoints par un troisième, pendant que le quatrième membre du groupe jouait la sentinelle à la guérite.
A l’aide de leurs armes, ils ont tenu en respect tous les employés. L’un des assaillants a fait irruption dans le bureau du caissier, Eric Nya Tchoumkeu. " Un homme est entré dans mon bureau et m’a assené une gifle avant de me demander de rentrer sous ma table. Un autre est venu m’en sortir. C’est alors que je me suis rendu compte, une fois au couloir, que tous mes autres collègues tremblaient sous la menace des pistolets automatiques ", se souvient-il. Le directeur de l’établissement, Basile Ekoume, a ajouté qu’il a aperçu de son bureau un homme se dirigeant vers le bureau de Jean Pierre Sah, le propriétaire des lieux.
Armes
Sous la menace des armes, les agresseurs ont sommé tous les occupants de se coucher, et les ont par la suite dépouillé de leur argent et des téléphones portables et plusieurs autres objets précieux. Dans la foulée, quatre caméras et près d’un million de francs Cfa ont été emportés. L’irruption des malfrats dans les locaux de Jps productions n’a attiré l’attention de personne dans le voisinage. Le vigile d’une entreprise située à un jet de pierre de là a affirmé qu’il ne s’était rendu compte du braquage qu’après le départ des agresseurs. Alertée, la police est arrivée sur les lieux quelque temps après et ont aussitôt ouvert une enquête. Les employés, qui ont peu à peu recouvré leurs esprits, ont été entendus par les enquêteurs de la police judiciaire du Littoral.
Source : Quotidien Mutations
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