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Les Bleus ont à nouveau la cote qui monte
(03/07/2006)
La victoire samedi soir, face aux Auriverde, semble redonner de l’ambition à une équipe de France qui continue de monter en puissance. Ambiance à Akwa, Bonapriso, Deido.
Par Jean-Célestin EDJANGUE

Les deux premières prestations de l’équipe de France de football version Raymond Domenech, n’avaient pas convaincu grand monde des capacités des Bleus à passer le premier tour de la Coupe du monde allemande 2006. Heureusement, la victoire sur le Togo, certes démobilisé car déjà éliminé, semble avoir joué comme un catalyseur. Depuis, la superbe partie réalisée face aux Espagnols de Raoul, Pujol et autre Casilas, a définitivement remis sur de bons rails les Zidane, Henry, Ribéry ou Makélélé. Et le match très intelligent remporté contre le Brésil, samedi 1er juillet, est venu en quelque sorte conforter l’idée dorénavant entretenue par bon nombre d’observateurs et qui fait désormais de l’équipe de France de football l’un des favoris pour la victoire finale de l’édition 2006 de la Coupe du monde de football.

A Douala, le public des Lions Indomptables lui-même commence à être gagné par cette éventualité malgré des réserves enregistrées ici ou là. Il n’y a qu’à observer avec quel engouement les matchs des Bleus se regardent à la télé dans les différents quartiers de la cité portuaire. L’intérêt des téléspectateurs, du moins dans les principaux quartiers, dans la capitale économique du Cameroun ne cesse de grandir : “ Maintenant qu’il n’y a plus aucune équipe africaine en compétition, nous sommes derrière la France. C’est notre mère patrie. En plus c’est une équipe qui est essentiellement composée de joueurs noirs avec lesquels on se sent un peu plus proche. On a un peu l’impression que l’équipe de France est une équipe africaine ”, confie Salomon Lemb qui dit n’avoir raté aucune miette des rencontres du Mondial 2006 (jusqu’au samedi 1er juillet ndlr). C’est à Saga Africa, sur écran géant, à Akwa, qu’il regarde les matchs du mondial 2006. Une approche que ne partage pas du tout Liliane Modi, surprise scotchée devant un téléviseur du côté de Bonapriso au lieu dit Carrefour Armée de l’Air, qui pense au contraire que “ La France actuelle de Nicolas Sarkozy est tout sauf un pays ami de l’Afrique et des Africains. Elle peut donc être éliminée de la compétition mondiale de football sans que les Camerounais en soient émus ”. Elle souhaitait même une élimination des Bleus face aux Auriverdes “ pour que la suite du mondial allemand ne se joue pas uniquement entre pays européens. A moins de vouloir que le grand concert mondial de football soit assimilé à une autre coupe d’Europe du ballon rond ”.

Ultimes obstacles

Sans consistance lors du premier tour de la compétition, le jeu français a pris du volume au fur et à mesure des rencontres. Jusqu’à ressembler parfois comme un jumeau au football brésilien. Samedi dernier par exemple, il était bien difficile à un non initié de dire laquelle des deux équipes représentait la France ou le Brésil. Et pas seulement parce qu’il y avait autant de joueurs noirs dans les deux camps : “ Ils sont surprenants ce soir les joueurs français. Ils peuvent aller loin dans cette compétition s’ils continuent de jouer de la sorte et peut-être la gagner. Ce sera comme si c’est un pays africain qui est devenu champion du monde ”, pense un couple, qui a suivi France-Brésil, avant-hier, non loin de la Pharmacie de la Rive, à Deido. Un lieu où l’immense majorité des téléspectateurs avait jeté son dévolu pour les partenaires de Dida. Pourtant l’aisance technique elle-même des artistes, la finesse du jeu et la prééminence de l’esprit collectif, sont autant d’atouts qui ont permis aux Bleus de venir à bout des compatriotes du roi pélé. Mais c’est surtout la maîtrise puis la victoire de la bataille du milieu de terrain avec Vieira, Makélélé, Maoulida et Ribéry, qui ont donné l’impression à tous ceux qui ont suivi le match samedi soir dernier, que l’équipe de France dominait son sujet de la tête et des épaules. Avec le résultat que l’on sait. De tout temps d’ailleurs, le jeu français a su lier la rigueur tactique à l’aisance technique. C’est ainsi que lors de la finale du mondial 98, contre ces mêmes Brésiliens, l’équipe de France d’Aimé Jacquet avait su d’entrée de la partie imposer son jeu en imprimant un rythme qui a rapidement débordé les Rivaldo, Ronaldo, Roberto Carlos, Cafu …

Pour le quart de finale de samedi 1er juillet, Rayond Domenech, a choisi dans un premier temps de contenir le jeu brésilien en le neutralisant au milieu de terrain. Puis, de jouer toutes les actions offensives à fond y compris les coups de pied arrêtés. C’est d’ailleurs sur l’une des phases de jeu consécutives à un corner que Thierry Henry a marqué l’unique but qui met Ronaldinho et les siens out.

Maintenant que les champions du monde en titre sont passés à la trappe, de la France arc-en-ciel, les Bleus peuvent commencer à rêver d’un nouveau triomphe et être portés sur le toit du football mondial. A condition de franchir les deux derniers obstacles. A commencer par le Portugal de Pauleta, mercredi 5 juillet, à Munich.



Source : Le Messager








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