Ce devait être une simple visite de courtoisie. La rencontre a finalement et naturellement débouché sur une sorte de portes-ouvertes qui a donné aux hôtesses du jour, les épouses des militaires français en poste au Cameroun, l’occasion de toucher du doigt le savoir-faire des laboratoires Biopharma. “ Cette visite a été très intéressante et très instructive. Elle nous a permis de nous rendre compte qu’on avait ici à Douala une unité de production cosmétique aussi performante. A priori, on ne soupçonne pas y trouver des produits d’une telle qualité. C’est sûr, nous sommes désormais des consommatrices plus que potentielles des produits Biopharma ”, a déclaré, à l’issue de cette rencontre, Mme Gaillard qui conduisait la délégation française composée d’une dizaine de personnes. Un véritable compliment qui agrée au passage le travail abattu par les responsables de la jeune structure, créée en 2001.
Le déploiement des laboratoires Biopharma repose sur une vision simple : la mise sur pied de produits spécifiques pour “ combler le vide dans le marché de la dermo-cosmétique au Cameroun car en plus du non-respect des standards internationaux notamment européens, les produits des structures locales étaient inadaptés à la peau noire ”, l’utilisation d’une ressource humaine jeune, dynamique et compétente et l’appui technique de laboratoires partenaires européens à la notoriété mondiale établie tel que Végébom dont des produits sont fabriqués sous licence. Pour offrir des produits ethniques (adaptés au climat tropical chaud et humide) à sa clientèle qui dépasse aujourd’hui le cadre géographique du triangle national, Biopharma prend appui sur des installations techniques construites sur 10 mille mètres carrés “ avec possibilités d’extension ”, précise M. Francis Nana, le directeur général. La gamme proposée est large et variée. Entre les laits corporels, les parfums, les vernis, etc., le consommateur n’a que l’embarras du choix.
Produits génériques made in Cameroon
Les ambitions des laboratoires Biopharma pour l’avenir se déclinent en trois volets. D’abord, le management travaille en vue “ d’une implantation industrielle ” dans la zone Cémac. Ensuite, l’entreprise entend étendre son réseau par des exportations géographiques au-delà de cette sous-région. Enfin, “ nous visons à terme la fabrication sur l’essence des produits pharmaceutiques génériques dans nos installations ”, souligne le Dg. C’est d’ailleurs ce volet qui explique le choix du nom “ Biopharma ” selon lui. La réalisation de cette dernière ambition est porteuse d’espoir pour l’ensemble de la population camerounaise paupérisée dont l’accès aux produits pharmaceutiques demeure une gageure à cause des prix prohibitifs. C’est ce constat qui est à la base de l’objectif poursuivi par M. Francis Nana et son équipe.
Source: Le Messager
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