...des institutions universitaires publiques s’est ouverte hier à Yaoundé avec un ordre du jour bien chargé. Outre l’examen de l’état d’exécution des recommandations de la cinquième session, le programme prévoyait, l’examen des dossiers de formation et stages, le blocage des subventions de l’Etat, la déconcentration de la gestion financière, le fonctionnement des mutuelles, l’évolution du fichier SIGIPES, etc.
Les travaux se tenaient à huis clos, mais on sait que cette rencontre qui est un cadre de dialogue a donné l’occasion au ministre d’annoncer aux délégués des personnels d’appui, les avancées faites dans la perspective de l’amélioration de leurs conditions de travail.
A ce sujet, Jacques Fame Ndongo a assuré que le projet de décret portant statut commun des personnels d’appui des institutions universitaires publiques est déjà transmis "à la haute hiérarchie pour la suite de la procédure". C’est un sujet qui préoccupe cette catégorie d’employés de la communauté universitaire à un haut point. L’absence de ce statut, selon Isaac Célestin Tchého, chef de division de la Promotion du dialogue et la Solidarité universitaire, les classe dans une catégorie généralisante du personnel de l’Etat.
Le personnel d’appui des universités d’Etat est constitué d’employés non enseignants qui offrent leurs services dans les laboratoires et les services administratifs. Ils relèvent du code du travail. " Si on ne les avait pas au sein des universités, la composition de la communauté serait incomplète ", affirme Isaac Tchého. Le ministre Jacques Fame Ndongo les qualifie de "forces laborieuses des institutions universitaires".
Mais ces personnels sont confrontés à plusieurs problèmes dans l’exercice de leurs tâches. Ils ne sont pas toujours affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale. De même, ils disent être lésés dans l’octroi des primes de technicité et sollicitent des assistances en cas de maladie, de décès ou de formation et de recyclage au cours de leur carrière et une meilleure considération de la part des recteurs.
De la rencontre qui s’est ouverte hier, le MINESUP a souhaité des échanges fructueux. Les rencontres entre les responsables du MINESUP et les délégués des personnels d’appui, de l’avis d’Isaac Tchého, sont des instances mises en place pour faciliter la fluidité de la communication entre les gestionnaires et les différentes composantes d’université. Ces composantes peuvent être des enseignants, des étudiants ou des personnels d’appui comme cela a été le cas hier.
Source: Cameroon Tribune
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