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Le fils de Yannick Noah dit non à la Nba
(24/05/2006)
Le fils du camerouno français dit non à la NBA pour l'instant, afin de parfaire sa formation.
Par Célestin Ngoa Balla

...Et le suivent partout. Même dans sa salle de classes, pour lui arracher un autographe. Car le petit-fils de Zacharie Noah et fils de Yannick Noah, Joakim Noah entretient merveilleusement la tradition familiale qui fait de ces Noah d’Etoudi des sportifs hors paires. Bien longtemps avant Samuel Eto’o Fils, longtemps avant les Roger Milla et les Jean Manga Onguené entre autres, c’est Zacharie Noah qui faisait la pluie et le beau temps dans les terrains de football.

En 1961, ce goleador gagne d’ailleurs la coupe de France avec Sedan.

Et quand Yannick Noah réalise un test positif dans le canon de Yaoundé des belles années, le Kpa-Kum des Mbida, Abega, Emana Marco et consorts : héros nationaux a qui Martin Messi, au sommet de son art dédia une chanson mémorable – Merci Canon –, on parie qu’il est tombé dans la même marmite que son père.

Mais une fois monté en France, il s’empare de la raquette et devient le plus grand champion de tennis que l’on n’a jamais vu en France ces trente dernières années. Et à peine le phénomène a déposé la raquette, qu’il a pris le micro pour faire largement mieux qu'imiter les Bob Marley et autres Jimmy Hendrix qu’il idolâtre depuis sa tendre enfance.

Le tapis rouge de la Nba

Joakim quant a lui n’a que cinq ans quand son père lui fait goûter l’ambiance des cours de tennis. Tel père, tel fils présage alors la presse française folle du jeune champion de tennis Yannick Noah. Et tant pis pour ces déclarations car, Joakim Noah, né à New York, est plutôt épris du basket-ball dont l’un des amis de son père, Patrick Ewing, se charge de lui donner les premières leçons.

A l’issue du tournoi scolaire de Basket joué à Minneapolis cette année, il a été sacré meilleur joueur. L’Amérique s’en émoi encore de la performance époustouflante de ce jeune champion de 21 ans. Dans la presse américaine qui l’a affiché à la une, on lui a filé cette mention : “crazy good”, c’est-à-dire si bon que cela ne semble être vrai. Pendant la finale, il s’est chargé de marquer 16 des 73 points de son équipe, signer 9 rebonds et bloquer six shoots.

Ajoutez à cela les exploits réalisés pendant les éliminatoires et vous comprendrez que Joakim Noah n’a jamais, pour mériter tant d’ovations, eu besoin du nom de son père, ni de sa mère élue miss Suède peu de temps avant la naissance de son premier fils.
Mais du tournis, Joakim Noah n’en donne pas seulement à ses adversaires. Oui, comptez sur le numéro 13 des Gators pour mettre du feu dans les tribunes.

Et ceci même pendant ses brèves apparitions sur le banc de touche. En attendant de voir qui de son père ou de lui passe pour le champion de l’espièglerie, Joachim est déjà porté dans les cœurs des jeunes Américains pour cette mode qu’il a créée et qui consiste de couper les filets à la fin du match et de les “enterrer”.
Le contraire aurait surpris qu’avec un tel talent Joakim Noah n’éveille pas les appétits des recruteurs de la Nba, le très respecté championnat de basket américain. Il vient d’être choisi en tête des jeunes talents américains pour intégrer ce qui représente une sorte d’anti-chambre conduisant tout à un avenir dans la Nba et à son pont d’argent. A condition d’oublier ses études universitaires.

Le fils Mouthé à Bidias aussi

Comme a tout amoureux du basket, la Nba c’est le rêve de Joakim Noah. Mais pour autant, le fils de Yannick Noah a décidé de ne pas abandonner ses études, pour rien au monde. “Je ne suis pas un enfant qui a manqué de quoi manger”, fait-il observer. Un jour, raconte-t-il , il était sorti du stade tandis que les Knicks et les Nets s’affrontaient car, il s’ennuyait du spectacle servi pendant cette partie classée pourtant dans le calendrier de la Nba comme un derby.

Le championnat universitaire est pour lui plus pur, plus intéressant. Donc, il ne bouge pas. “Personne n’a à me dire ce que j’ai à faire de ma vie”, dit-il sèchement a ceux qui veulent lui reprocher de laisser filer une occasion en or en crachant sur la Nba.
Il y a un an pourtant, Joakim Noah etait un bel inconnu confiné sur le banc de touche de l’équipe du coach Billy Donovan. “Tout est allé si vite”, parlant de son émergence et des opportunités qui s’offrent tout a coup a lui .

Il avoue qu’il avait fallu qu’il se rende au Cameroun passé quelque temps aux côtés de son grand père Zacharie Noah, pour qu’il soit un autre homme. “Si vous ne connaissez pas le secret des sacrifices, demandez les lui”, dit-il de son grand-père. Et alors que la France et les Etats-Unis semblent lancés dans le bras de fer pour faire main basse sur la nouvelle star du basket, Joakim Noah fait comprendre a tous qu’il a sa racine au pays des Lions Indomptables : le Cameroun.

Pendant cette finale du championnat “ universities ” de basket américain, Joakim Noah n’etait pas le seul Lion Indomptable sur la piste. Dans le camp adverse, il y avait un certain Mbah à Mouthé, fils de Mouthe a Bidias, le directeur du Fond national de l‘emploi. Bien que diminué par la blessure, il fut obligé de descendre sur l’arène car étant le plus valeureux de son camp. A eux deux, ils font comprendre aux Américains ce que les Zaïrois avaient dit et toute l’Afrique reconnaît : bana ba Cameroun Zalaki sorciers.



Source: Le Messager


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