Augustin Frédéric Kodock, le ministre d’Etat en charge de la planification, de la programmation du développement et de l’aménagement du territoire, et l’ambassadeur Italien au Cameroun Faustino Troni, ont signé le 11 mai 2006 à Yaoundé, un accord de financement de soutien au centre international de référence Chantal Biya (Circb) pour la recherche et la prise en charge du Vih/Sida.
Cet argent selon le ministre d’Etat Kodock, est destiné au cadre du renforcement des objectifs du projet dont l’intérêt pour le Cameroun n’est plus à démontrer.
La mise en place des conditions techniques et humaines pour la recherche s’inscrit dans cet élan global du gouvernement et de ses partenaires au développement tels que l’Italie et l’Unesco à accélérer l’amélioration de la qualité des soins et des services aux personnes infectées et affectées par la pandémie.
Au Cameroun, les études réalisées ont montré que, la tendance actuelle de la séro positivité est en nette augmentation chez les jeunes, les hommes en tenue, les femmes et les transporteurs routiers. Ce qui demande à inverser voir réduire, les proportions en deçà de 10%.
Trois composantes majeures ont été définies à cet effet dans le cadre de ce financement. La conduite des travaux appliqués sur la prévention et la transmission du Vih de la mère à l’enfant, un plateau technique de laboratoires d’immunologie, de virologie, d’épidémiologie et d’hématologie et enfin la formation du personnel.
« Le Cameroun a besoin de s’approprier de la technologie indispensable pour se hisser au rang des pays leaders en matière de lutte contre le Vih/Sida »ira conclure le ministre d’Etat au coté duquel se trouvait le ministre de la santé publique Urbain Olanguena Owono.
Ainsi, grâce au concours de l’Italie déjà 2ème contributeur au niveau mondial de la lutte contre la tuberculose et le paludisme, l’étincelle d’un vaccin contre le Sida viendra peut être de Yaoundé.
Source: Cameroon Online
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