Dans la capitale camerounaise, le secrétaire d’Etat tunisien chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines, Slaheddine Jemmali, conduit à la septième session de la Grande Commission mixte Cameroun-Tunisie qui s’ouvre ce matin
Si l’on s’en tient au programme communiqué, cette rencontre présidée par le ministre des Relations extérieures, Laurent Esso, devrait être ponctuée par la signature des accords bilatéraux : un accord aérien, un accord dans les affaires sociales, un accord culturel, un accord entre le Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM) et son homologue tunisien UTICA, etc.
Le Cameroun et la Tunisie entretiennent des relations diplomatiques depuis février 1961. La Grande Commission mixte de coopération, considérée comme un bel exemple de coopération Sud-Sud, a été instituée par un accord le 1er décembre 1965. Elle est présentée comme un outil politique et juridique des négociations permanentes entre les deux pays. Au jour d’aujourd’hui, elle est encadrée par neuf conventions.
A la suite de la sixième session de cette commission tenue en décembre 2002 à Tunis, la mise à niveau de Camtel d’une part et celle du fichier informatique de la CNPS d’autre part, ont été effectuées avec le concours des experts tunisiens. Des techniciens de la Camair ont été formés en Tunisie, conformément au souhait du gouvernement de s’inspirer de l’expérience tunisienne dans le domaine de la réglementation des vols non réguliers.
Sur la base d’un partenariat, un projet de construction de 10.000 logements à Douala et à Yaoundé sont sur le point de se réalise, sauf que la réalisation du projet évolue lentement. La voie ferrée entre Belabo et Ka’a a aussi été renouvelée grâce à un partenariat camerouno-tunisien.
Première destination touristique au sud de la Méditerranée, la Tunisie compte faire profiter son expérience au Cameroun. Le tourisme occupe, à cet effet, une place dominante aux travaux de la septième session de la Grande Commission mixte. Les participants à ces assises débattront également du projet d’organisation d’un Forum d’Affaires et celui de la création d’un Conseil d’affaires.
Source: Cameroon Tribune
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