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A la découverte de l'association Camer Campus
(30/04/2006)
Bonaberi.com est allé à la rencontre d'Alain Enam, vice-président de l'association Camer Campus, ayant pour but de faciliter l'intégration des étudiants camerounais en France.
Par Yann Yange
Alain Enam : Sécrétaire général de l'association Camer Campus
Alain Enam : Sécrétaire général de l'association Camer Campus
Bonjour M. Enam Alain. Vous êtes le sécrétaire général de l’association Camer Campus. Pouvez-vous nous la présenter ?

CamerCampus est une jeune association réunissant les étudiants camerounais de France. Nous avons une existence légale depuis le mois de Janvier 2006 et notre siège social est à Paris. Le poste de président est occupé par Emile BOYOGUENO, étudiant en Doctorat à la sorbonne. Le but de notre association est principalement de faciliter l'intégration des étudiants camerounais en France et de rendre leur séjour moins tumultueux qu'il l'a souvent été. Nous nous appuyons pour ce faire, sur des actions scientifiques, administratives, culturelles, etc.

Combien étiez vous au lancement ? Et qu’est ce qui vous a poussé à vous mettre en association ?

Pour mettre sur pied cette association qui est absolument apolitique, nous avons eu besoin d'une dizaine de personnes. Ce nombre a bien entendu considérablement grossi depuis lors. Pour nous lancer dans cette initiative, nos expériences personnelles ont été pour beaucoup, ajoutées au désarroi exprimé par la quasi totalité des étudiants Camerounais rencontrés : le spectacle d'étudiants Camerounais administrativement dépaysés, sans rempart social, sans orientation académique efficiente, ne pouvait plus, à notre avis, perdurer. Une structure associative de ce type, même si elle n'est pas une panacée, servirait donc de réceptacle de ces frustrations et de lieu de débats, d'échanges et de rencontres visant à y rémédier.

Pensez-vous que les jeunes Camerounais qui débarquent en occident aient un besoin particulier de cellules d’accueil pour leur permettre de s’intégrer plus facilement dans le pays où ils viennent étudier ?

Oui, tout à fait. Cela est vrai pour quelque jeune camerounais que ce soit. Mais ça l'est encore plus pour ceux qui viennent étudier. Bénéficier de l'expérience de ceux des nos compatriotes qui ont une bonne connaissance du "terrain", c'est toujours mieux que lire un guide de l'étudiant ou des outils dans ce genre dont nous ne contestons néanmoins pas l'utilité.

Pouvez-vous nous expliquez comment fonctionne votre association et comment sont réparties les tâches ?

Pour le moment, l'association est "dirigée" - le terme est un peu galvaudé - par un bureau restreint en charge de poser les bases. Il y'a bien entendu un président, Emile Boyogueno, qui est en quelque sorte le grand ordonnateur, un secrétaire général, sorte de "greffier" et Dario Tongue (étudiant à Télécom Paris), trésorier général qui tient la caisse. Nous travaillons également avec Ingrid Ngounou (étudiante à l'institut français de Presse) qui nous assiste dans les relations publiques et la communication. Evidemment, tous les étudiants camerounais sont associés de façon active lorsque nous envisageons de mener une activité.


Alain Enam (SG),Dario Tongue (trésorier), Emile Boyogueno (président) et M. Ahanda
Alain Enam (SG),Dario Tongue (trésorier), Emile Boyogueno (président) et M. Ahanda
Quelles sont les activités que vous mettez en œuvre pour accueillir les jeunes Camerounais nouvellement débarqués en France ?

Jusqu'ici l'idée c'est de faciliter le contact entre eux et nous, de telle manière que nous puissions les convier soit à une de nos réunions, soit, pourquoi pas, discuter en aparté avec eux. La rencontre que nous organisons fin Avril-debut Mai rentre d'ailleurs dans ce cadre. Nous comptons en effet, organiser une sorte de rencontre entre différentes générations qui regrouperait des plus anciens qui ont trouvé des débouchés sur le marché de l'emploi, aux "petits derniers", en passant par des étudiants plus avancés. Nous aurons, je l'imagine, le temps d'en reparler très prochainement. Le 11 Février déjà, nous avons réussi le tour de force de réunir dans une même enceinte les étudiants camerounais et les autorités consulaires, pour un échange très ouvert sur "la situation des étudiants camerounais de France".

Que répondez-vous à ceux qui disent que les associations Camerounaises ne servent pas à grand-chose, à part réunir des conglomérats de personnes, quelques fois sur des bases tribales ou, dans d’autres cas, sur divers critères qui n’ont pas toujours avoir avec les objectifs déclarés de l’association ?

C'est vrai que l'idée a fait son chemin, notamment sur le sillage du gachis opéré par nos devancières. Il faut toutefois se dire que comparaison n'est pas raison. En tout état de cause et par-delà toute polémique, le constat que nous avons fait est celui d'une jeunesse estudiantine camerounaise nécessiteuse d'une structure comme la nôtre, et prête à s'y investir pour peu que l'objectivité soit le maître-mot. C'est ce sentiment que nous voulons incarner.

Comment est-ce que vous financez vos projets ? Organisez vous des manifestations à caractère culturel comme on le voit souvent dans d’autres structures ?

Les manifestations culturelles sont de l'essence même d'une association, fût-elle estudiantine, et nous n'entendons pas nous dérober à la règle. Seulement, ce ne sont pas elles qui orchestreront nos actions. Nous voulons surtout mettre l'accent sur tout ce qui a trait à l'académique, à l'administratif et au professionnel. C'est ce dont ont surtout besoin les plus jeunes d'entre nous; et il se trouve qu'il s'agit là de préoccupations moins génératrices de polémiques. Nous ne ferons bien sûr pas l'économie d'une occasion manifeste de nous adonner à des activités culturelles, telles que nous entendons le faire à l'occasion de la fête nationale prochaine. Notre financement pour le moment et on espère que ça ne va pas durer (rires), tient à l'engagement sacerdotal du bureau directeur et à l'attention portée à notre projet par le conseiller culturel du cameroun à Paris.

Hormis les actions que vous menez, quelles perspectives pour le développement du Cameroun peuvent nous donner l’intégration et l’implication à un tissu associatif ?

C'est une bonne chose pour le cameroun que sa jeunesse estudiantine puisse avoir des cercles de rencontres et de discussions. Celà débouche nécessairement sur un examen critique de la manière dont notre pays est administré et à une incitation mutuelle à lui voler au secours. Mais pour rester fidèle à notre apolitisme prôné, vous comprendrez bien que les questions de ce type soit souvent limitées au strict indispensable.

Quels sont les critères pour intégrer l’association Camer Campus?

Etre étudiant d'origine Camerounaise. Les sympathisants et les membres d'Honneur sont également prévus par nos statuts.

Un dernier mot pour les internautes qui vous lisent et pour les jeunes Camerounais en général...

C'est en étant solidaires que nous serons plus efficaces quel que soit le challenge! Comme Bonaberi.com que nous félicitons et remercions, CAMERCAMPUS se veut être un thêatre de l'expression de cette solidarité.

Merci et bonne continuation à vous


Pour joindre CamerCampus, vous pouvez envoyer un mail à : camercampus@yahoo.fr














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