La colonisation allemande
Depuis quelques jours, ces volontaires s'occupent du curage des conduits d'évacuation situés de chaque côté de la route de " Ndjong Mebi ", à New-Bell. Un quartier qui dépend de la commune de Douala 2, actuellement en campagne d'hygiène et de salubrité.
Cette opération arrive à point nommé : en ce début des pluies, qui font souvent craindre à Douala des inondations, le nettoyage des ouvrages de drainage permet de faciliter le ruissellement des eaux. Surtout dans la zone de New-Bell, dont les populations ont plusieurs fois fait face à des risques liés aux phases de saturation. " Parce que, dans ce quartier, les caniveaux servent de dépotoir ", selon des données disponibles.
Il y a quelques années, la Communauté urbaine de Douala avait entrepris des chantiers de drainage dans ce secteur, contraignant, au nom de la même opération, certains habitants à détruire des constructions élevées sur quelques voies d'écoulement.
Le curage des caniveaux en cours à " Ndjong-Mebi " s'intègre dans une campagne d'assainissement menée par le maire de Douala 2e, Abraham Dynis Tchato, dont le slogan d'actualité semble être : " La salubrité au service du développement et de la santé du citoyen. " Ces travaux, qui bénéficient de l'adhésion des jeunes et des chefs traditionnels, doivent s'étendre dans l'ensemble du territoire de la commune.
" Les pluies ne nous font pas peur. Mais il faut rendre agréable notre milieu ", explique le maire Tchato. Dans sa démarche, il associe une approche pédagogique visant à sensibiliser sur l'utilisation des bacs à ordures, depuis les domiciles jusqu'aux abords des routes : " Les bacs à ordures existent. Il appartient aux populations d'aller vers ces matériels de collectes des déchets ménagers. Les bacs à ordures n'ont ni pieds, ni roues pour aller vers leurs usagers ", explique-t-il.
Un message qui vient appuyer la campagne d'hygiène et de salubrité lancée voici peu dans tous les marchés de l'arrondissement de Douala 2e. Tous les vendredis, de 7h à 10h, les commerçants qui s'y trouvent sont invités à poser des actes de propreté, autour de leurs installations. Selon le maire Tchato, bientôt, tous les quartiers " parleront le même langage, celui de la propreté "
source: Cameroon-tribune, Luc Angoula Nanga
|