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Abah Abah traîne ses détracteurs au tribunal
(23/03/2006)
Le ministre de l'Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah poursuit pour diffamation des journalistes, au sujet de l'affaire sur sa présumée fortune.
Par Serges Olivier Okole

Le premier procès de la campagne judiciaire lancée par Polycarpe Abah Abah, ministre de l'Economie et des Finances, contre certains journaux, a été ouvert hier au tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif. Le ministère public et Polycarpe Abah Abah reprochent à Georges Gilbert Baongla, directeur de publication de l'hebdomadaire " Le Démenti ", d'avoir publié dans les colonnes de son journal le nom du plaignant, parmi ceux de responsables de diverses administrations du Cameroun, qui se seraient enrichis de manière illicite. Cette publication étant appuyée par un état jugé mensonger de sa fortune. Ceci, selon la partie civile représentée par Me Nko'o Marion, conseiller du plaignant, constitue un délit de diffamation. A l'état actuel, le cas a été renvoyé à vendredi prochain, 13h, pour consignation de la somme de 35 000 F - procédure normale en ce qui concerne les citations directes -, préalable à l'ouverture des débats.

Entre-temps, demain (aujourd'hui, ndlr), c'est le journal " Le Front " qui devra répondre du même chef d'accusation. Sous la plume de Mandio, il a été dit dans ses colonnes que Polycarpe Abah Abah avait suffisamment d'argent pour entretenir une rébellion armée pendant 20 ans. Deux autres publications : " Aurore plus " et " Le Constat ", devront eux aussi répondre d'accusations similaires, auprès de diverses juridictions du Cameroun. En effet, des plaintes ont été déposées contre ces quatre journaux dans les villes de Yaoundé, Douala, Ebolowa, Sangmelima, Kribi, Akonolinga et Bafia. Cette démarche - en ce qui concerne les délits de presse, le plaignant a le droit de porter plainte auprès des juridictions de toutes les localités où l'information a été publiée ou diffusée -, toujours selon la partie civile, vise à désengorger les tribunaux de Yaoundé et Douala. De même, on affirme que l'esprit de ce procès n'est pas de combattre la presse, mais de fustiger ce que le plaignant appelle " une presse d e haine, de jalousie, qui incite au meurtre "


Source : Cameroon Tribune




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