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“ Nous mobilisons plus de 2.000 personnes chaque semaine ”
(21/03/2006)
Le président de la ligue provinciale de basket-ball du Centre nous parle de l’importance du basket-ball pour les jeunes et les annonceurs, des rapports de la ligue avec le bureau fédéral et de la sortie massive des basketteurs camerounais.
Par Sandeau Nlomtiti
Quelles sont les difficultés auxquelles votre ligue fait face ?

Comme d’habitude, ce sont des problèmes d’ordre financiers. On n’a toujours pas de contrat de partenariat avec les entreprises. On va essayer de finaliser tout cela. Notre championnat se joue. Mais les gens n’ont pas l’impression que nous avons des problèmes financiers. Le basket-ball est un vecteur que certains utilisent pour toucher les jeunes. Les choses ne sont pas structurées.

Concrètement, quels rapports entretenez vous avec les sponsors ?

Il y a un problème conjoncturel. Très peu d’entreprises entrent en partenariat avec les ligues. Lorsqu’on enlève Mtn avec la Fécafoot, il n’y a plus rien pour le moment. On a des gens qui préfèrent intervenir au coup par coup. Nous avons besoin des gens qui nous accompagnent durant la saison. Nous mobilisons plus de 2.000 personnes chaque semaine à l’Injs. C’est un vecteur important. Nous espérons pouvoir toucher nos contacts. Les activités de la ligue ne sont pas que le championnat. Il y en a d’autres qui demandent à être soutenues. Nous souffrons du fait qu’il n’y ait pas un cadre conjoncturel et structurel pour finaliser les activités sportives. Ceci dépend de l’Etat aussi. Toutes les fédérations en souffrent.

A quel niveau situez vous votre collaboration avec le bureau fédéral du basket-ball ?

La ligue provinciale de basket-ball du Centre (Lpbc) a des relations faciles avec tout le monde. Donc, nous n’avons pas de problème particulier avec la fédération. Nous faisons notre boulot, les autres le leur. Nous avons reçu mandat d’animer le basket-ball dans le Centre. La seule chose que nous voulons dire, c’est qu’il y a un gros problème pour la définition de la fédération. Je suis la fédération. Elle est l’ensemble des associations, c’est-à-dire les ligues. Elle n’est pas que le bureau fédéral. Il y a un bureau pour conduire les activités. Mais les ligues sont autonomes. Chez nous, ce ne sont pas les personnes qui importent. Ce sont les institutions. Nous sommes une institution et nous devons fonctionner avec tout ce que cela comporte.

Depuis quelques années, il y a une hémorragie au niveau de la ligue avec la sortie massive des joueurs. Quelles dispositions prenez vous ?

Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup de joueurs camerounais qui sortent. Ils vont plus pour les Etats Unis d’Amérique. Ce qui est une bonne chose. Ça peut permettre de s’améliorer et de mettre sur pied une bonne équipe nationale. Ils bénéficient des bourses dans les collèges et universités. Ce que nous déplorons, c’est le fait que cela se passe de manière anarchique. Nous souhaitons que cela soit organisé pour savoir où ils vont et quand. Ce qui est important, c’est savoir qu’on peut faire du basket-ball et gagner sa vie. Puisqu’ils vont pour les études et le basket-ball. Ça veut dire qu’en dehors du sport, ils ont des diplômes qui leur serviront pour bâtir leur vie.

Ne croyez vous pas que ces sorties vous font reprendre en permanence la formation des joueurs ?

C’est un problème d’organisation. C’est pour ça que nous parlons du basket-ball à l’école primaire. Ils le trouvent au collège. Il n’existe pas de génération spontanée. C’est une relève perpétuelle. Nous avons fait partir plus de 40 joueurs. Mais le basket-ball reste compétitif à la Lpbc. Pourtant, ce sont les meilleurs qui partent à tout moment. C’est dire combien la Lpbc est riche en joueurs de qualité.

Les joueurs qui partent sont des étudiants. Et ceux qui jouent actuellement le sont également. Nous sommes là pour mettre les bases d’un basket-ball compétitif. Une fois que les gens auront compris qu’on peut gagner sa vie en jouant au basket, le déclic se fera. Pour nous, ces sorties sont positives parce que c’est important pour notre équipe nationale. Nous avons dix à douze filles qui jouent dans les universités américaines. Ça veut dire que pour ce seul cas, on peut former une équipe nationale. C’est bénéfique pour le pays.

Quel état de santé pour le basket-ball ?

Nous pensons que le basket-ball est un vecteur de communication assez intéressant pour les entreprises. Nous nous mettons dans une logique de sport études. Nous appelons les parents à laisser leurs enfants pratiquer le basket. Parce que les meilleurs à l’école et au basket sont susceptibles de trouver les bourses pour les Etats-Unis. Nous travaillons avec les partenaires à ce niveau.
Nous invitons les sponsors à nous accompagner en permanence dans cette marche citoyenne. Il y a un spectacle de haute qualité parce qu’il y a de la valeur. Et les joueurs en grande majorité se respectent, respectent leurs adversaires, les règles de jeu et l’administration en place. Ça veut dire que plus qu’une discipline, c’est une école de la vie sur laquelle beaucoup peuvent s’appuyer pour la construction de la société et la formation de l’homme avec tout ce que cela suppose. Nous invitons le public à continuer à prendre plaisir chaque samedi à l’Injs.



Source : Le Messager


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