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Douala : Braquage à l’usine Nosuca
(21/03/2006)
Un membre du gang abattu par un gendarme. L’insécurité est de retour.La dépouille d’un jeune homme, la vingtaine, gisait dans une marre de sang, au milieu de la cour de la Nouvelle sucrerie du......
Par Denis Nkwebo

Les gendarmes ont abattu un membre du gang qui a attaqué l’entreprise sucrière.

La dépouille d’un jeune homme, la vingtaine, gisait dans une marre de sang, au milieu de la cour de la Nouvelle sucrerie du Cameroun (Nosuca), hier lundi 20 mars 2006, à 9 heures. Ce corps sans vie, selon les témoignages recueillis sur place à Bojongo – Bonabéri, est celui de l’un des sept membres du gang qui a opéré au sein de cette entreprise située à la sortie Ouest de Douala. Aux environs de 2 heures en effet, les braqueurs, profitant de l’obscurité due à une coupure du courant électrique, ont fait irruption dans les locaux, neutralisant et ligotant quatre gardiens postés à des endroits différents. L’un des veilleurs de nuit a trompé la vigilance des bandits et alerté la brigade territoriale de Bonabéri II. Les éléments en patrouille de cette brigade située non loin du lieu du braquage ont été mis à contribution.

" Mes hommes sur le terrain ont immédiatement décidé d’intervenir. A l’arrivée, grâce aux phares de leur véhicule, ils ont repéré un guetteur qu’ils ont sommé de rester immobile. Face à sa tentative de fuite, ils ont ouvert le feu et atteint la victime à la tête ", raconte le commandant de la brigade de gendarmerie de Bonabéri II, l’adjudant-chef Elias Mbappe. Dans les locaux de cette unité de gendarmerie où ils sont allés faire des dépositions, les cinq gardiens dont la bravoure est exaltée aussi bien par la direction générale de l’entreprise que par les forces de l’ordre, ont le triomphe modeste. " Ils nous ont pris de court parce que nous étions éparpillés dans nos divers points de veille. Ils ont violenté chacun de nous. C’était des jeunes enfants de 20 – 30 ans, armés de gourdins et de barres de fer. Heureusement, un de nos camarades a pu s’échapper ", confie l’un des gardiens, qui s’en est sorti avec plusieurs blessures légères.

Du côté de la direction générale de la société sucrière, l’incident d’hier suscite beaucoup d’interrogations. " Depuis plus d’un mois, nous ne produisons pas à cause d’un retard dans la livraison de la matière première. Je ne sais donc pas ce que des bandits sont venus chercher ", s’indigne le responsable du personnel, Joseph Vibangsi. Un autre cadre de Nosuca relève la porosité des installations. " La barrière de l’usine présente plusieurs failles. C’est d’ailleurs ce qui a permis aux bandits de s’enfuir à l’arrivée des éléments de la gendarmerie ", commente-t-il.
Selon certaines indiscrétions, les gendarmes qui ont ouvert une enquête pour " vol aggravé ", devaient entendre, hier après-midi, le directeur général de Nosuca. Ce dernier aura, apprend-on, à s’expliquer sur l’absence totale de moyens de défense chez ses gardiens. En effet, les veilleurs de nuit attaqués et ligotés n’avaient rien pour se défendre : " ni sifflet, ni gourdin, ni flèche ".



Pourtant, la bourgade de Bojongo, où sont installées plusieurs entreprises, est réputée être une niche des braqueurs. Le 15 décembre 2005 par exemple, des braqueurs ont attaqué le dépôt Guinness situé en face de l’usine Nosuca, en plein jour, et emporté une somme de 15 millions de francs Cfa.

Source : Mutations


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