Sur cette feuille de papier, annoncé sobrement, “ liste des lesbiennes sont donc exclues définitivement.
” Sur les photos, outre le nom, la classe de chacune des élèves bannies est soigneusement marquée. Les vigiles sensibilisés, ont pour tâche, de ne pas les laisser franchir dorénavant l’enceinte du collège. Depuis leur audition par le directeur de l’établissement, cette issue était prévisible, nous confie un élève. “ Depuis un certain temps, elles s’étaient fait remarquer par un comportement bizarre.
Même pendant que les autres élèves étaient dans la cour, elles choisissaient de rester calfeutrées dans la salle de classe. C’est ainsi qu’on les surprendra un jour en train de se faire des attouchements coupables ”, indique notre source. Selon un autre élève de cet établissement situé au quartier Deido à Douala, les mises en cause auraient avoué, sans détours, leur crime. Surtout que, à en croire certaines sources introduites au sein de l’établissement, elles auraient également reconnu les faits qui leur sont reprochés (pratique de l’homosexualité au sein de l’établissement) de lors d’un conseil d’établissement convoqué vendredi 3 mars.
Justice
Tout serait parti, apprend-on, d’une crise de jalousie. “ En fait, l’une de ces demoiselles a offert à l’une de ses partenaires, un flacon de parfum en guise de cadeau. Mais celle-ci, au lieu de le conserver, a offert le même parfum à une autre qui s’en est vantée ouvertement, ce qui a mis la puce à l’oreille de la première donatrice.
Ce sont les éclats de voix suscités par la colère des unes et des autres qui a mis la puce à l’oreille des responsables de l’établissement ”, explique une source. Cuisinées par le directeur à la suite d’une dénonciation, les jeunes filles seraient passées aux aveux complets sans difficultés. Mais au lieu de remettre les convocations à leurs parents, les 8 élèves se seraient plutôt présentées individuellement au conseil d’établissement. Ce n’est donc que plus tard que les parents concernés apprendront, pour certains, la nouvelle par médias interposés.
Mais leurs démarches auprès de l’établissement se seraient heurtées jusqu’ici à l’intransigeance des responsables de l’établissement qui maintiennent la sanction. Certains des parents ainsi éconduits, envisageraient purement et simplement de porter l’affaire devant les tribunaux. Affaire à suivre.
Source: Le Messager
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