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Les Américains au secours des Camerounais
(14/03/2006)
Les universités américaines viennent au secours des jeunes camerounais dans la formation en football.
Par S.N.
Le 13 mars 2006, dans le cadre de la promotion et le suivi de l’excellence dans le sport et les études, la Student – Athletes Academy (Saa), a donné une conférence de presse dans un hôtel de Yaoundé. La première d’une série qui, partie le 9 mars prendra fin demain, mercredi 15 mars. Ce “ coach complex ” a pour objectif : “ la détection, l’orientation et le suivi en sport-études au Cameroun et aux Etats-Unis, la sélection et l’attribution des bourses sport études dans les universités américaines représentées par leurs entraîneurs et directeurs sportifs ”, a tenu à indiquer Ngweha Ikouam le promoteur du programme. C’est pour cette raison que quatre entraîneurs d’universités américaines sont venus au Cameroun. Ils seront ce mardi à 16h à l’université de Douala où ils suivront les jeunes jouer librement avant de s’occuper d’eux demain à 14 heures.

Autour de Ngweha Ikouam, se trouvaient les quatre entraîneurs des universités américaines. Il s’agit de : Alan Dawson de Old Dominion University, Barry Gorman de Penn State University, Gary Hamill de Wingate University et de Scott Calabrese de Clemson University. Ce groupe est venu toucher du doigt les réalités camerounaises. Rencontre et échanges entre experts américains et camerounais du football jeune et féminin ont eu lieu. Hier après la conférence de presse, la délégation s’est dirigée à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) pour un court entretien avec les responsables du football des jeunes. Ce groupe était conduit par André Nguidjol Nlend, ancien entraîneur de Tonnerre de Yaoundé, cadre instructeur de football, ancien directeur administratif des équipes nationales de football et membre de la commission du football des jeunes à la Fécafoot.

Selon, Ngweha Ikouam, la Saa est une structure qui assure le relais entre les jeunes sportifs et leurs familles. Pour cela, “ l’Académie commence à connaître les joueurs dès le bas âge. Nous avons les enfants dès l’âge de 5 ans. Le but pour nous est d’élever l’enfant avec la famille ”. C’est dire qu’avant qu’on ne lui attribue une bourse, ils le connaissent.

Selon l’ancien entraîneur de Dynamo de Douala, Ngweha Ikouam, “ les Américains ne viennent pas prendre nos enfants mais prendre le relais dans leur formation pour qu’ils ne soient plus que de simples footballeurs. Mais des hommes capables de s’auto-gérer au cas où le côté sport ne marcherait pas. ” Cette structure compte, outre le bureau central à Yaoundé trois représentations au Cameroun : Douala, Dschang et Eséka. L’accès au programme n’est pas payant parce que “ les parents n’ont pas d’argent ”, dit-on de ce côté-là.

Le centre de Yaoundé dont les entraînements se déroulent chaque jour au lycée Leclerc, regorge des jeunes de 5 à 22 ans. Les responsables chargés de leur encadrement tiennent compte de leurs programmes scolaires. Le mot d’ordre ici est “ si tu veux jouer avec moi, fais d’abord tes études ”. Pour cela, plusieurs jeunes pourtant talentueux en sport ayant abandonné les études à diverses étapes et qui ont voulu suivre la Saa ont bénéficié des inscriptions dans les établissements scolaires de la capitale. Il ne suffit pas d’être à l’école. Le plus important est d’être excellent tant à l’école qu’en sport. Les programmes sports études sont plus contraignants. Ici, l’on veut former des stars instruites. Les footballeurs camerounais, a dit Ngweha Ikouam, “ ont en ce moment de sérieux problèmes pour obtenir les visas afin d’aller en Europe. Puisqu’on leur demande toujours où ils fréquentent ”. Ce programme entend réduire le taux de déperdition après le football.

La Saa, selon ses responsables, est convaincue d’une chose : “ si le Cameroun améliore le niveau intellectuel de ses footballeurs, il aura de très beaux matches dans les différents championnats. Des rencontres sans violence ”. Dans les lycées, a tenu à préciser Ngweha Ikouam, “ il y a de beaux matches, moins violents. Les footballeurs camerounais sont très doués ”. Mais les programmes scolaires permettent-ils d’aller à l’école et de jouer au football en division d’élite ? Ne faut-il pas lier l’organisation du football des jeunes aux études de manière à ce que les études soient prioritaires ? Il est déplorable de voir beaucoup d’enfants dans la rue alors que les autres sont à l’école.

La Saa a fait son entrée au Cameroun en mars 2005. Elle compte à ce jour, de nombreux étudiants. Le rêve d’aller aux Usa et le désir d’être les prochains Samuel Eto’o Fils étant forts, il n’est pas exclu que les jeunes Camerounais se surpassent pour être à la fois de bons joueurs et de futurs managers. A la suite de ce “ coach complex ”, la Saa annonce l’organisation d’un camp d’entraînement de Pâques du 27 mars au 8 avril 2006, pour garçons et filles, dans l’enceinte du lycée général Leclerc.



Source: Le Messager


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