"Les perturbations sur l'axe du nord sont dues à un déraillement au niveau de Nanga Eboko (107 km au nord de Yaoundé) et les choses rentreront dans l'ordre incessamment", a indiqué à l'AFP un responsable de Camrail.
Cette société appartenant au groupe français Bolloré et au sud-africain Comazar est bien connue pour ses fréquents déraillements, tout comme la Camair et ses annulations intempestives de vols.
Surnommée "Air peut-être" pour ses retards légendaires, Camair, dont le capital est détenu à 96,4% par l'Etat camerounais, connaît d'importantes difficultés d'exploitation avec une dette estimée à 50 milliards de francs CFA (76,2 millions d'euros).
Sans moyens de transport, de nombreux passagers sont bloqués depuis le début de la semaine à Yaoundé. Les plus impatients tentent de voyager par la route, souvent non goudronnée.
Cette situation a d'ailleurs perturbé la course cycliste internationale du Cameroun, aucun train n'ayant pu transporter les 90 cyclistes de Ngaoundéré à Belabo pour la prochaine étape du tour vendredi.
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