En bonne place à la Une, Ellen Johnson-Sirleaf, première femme africaine à devenir chef d’Etat. La présidente libérienne fait en effet figure de porte-étendard de ce que Jeune Afrique considère comme les actrices d’une nouvelle donne sur le continent. En cette Semaine de la femme, qui culmine aujourd’hui avec la célébration de la Journée internationale, le magazine de Béchir Ben Yahmed a décidé de mettre en valeur, ces femmes sorties de l’ombre pour jouer les premiers rôles à des postes de responsabilité, et aussi comme leaders d’opinion.
Le choix du journal rejoint évidemment le thème de la 21 è Journée internationale de la femme. Et quoi de mieux pour illustrer, que ces 20 visages. Parmi les plus connus des lecteurs camerounais, deux journalistes : Marie Claire Nnana, la " dame de presse ", directeur général de la Sopecam ; et Suzanne Kala Lobe que l’on ne présente pas non plus. Vingt portraits de femmes qui s’illustrent dans leurs pays par leur engagement au combat pour la reconnaissance de leur place et de leur valeur. Des femmes brillantes et charismatiques qui ont fini par s’imposer à force de rigueur et de détermination. La Malienne Aminata Traoré, l’Egyptienne Nawal Saadaoui, la Libyenne Aïche Kaddafi, la Burkinabè Henriette Kaboré et toutes les autres ont quelque chose en commun : leur participation effective à la prise de décision. Ce sont des femmes de pouvoir, pour tout dire.
Mais comme le notent les diverses analyses, elles sont encore bien peu nombreuses. Et le cas du Rwanda suscite de l’admiration. Avec près de la moitié des femmes députées, le pays est largement en tête, s’agissant de la présence féminine au sein du Parlement. Jeune Afrique n’oublie pas ces autres femmes qui par leur leadership ont certainement donné du courage à leurs concitoyennes. C’est cette nouvelle génération de premières dames (Chantal Biya, Chantal Compaoré, Viviane Wade, Edith Lucie Bongo…) dont le dynamisme est un indéniable catalyseur.
Source : Cameroon Tribune
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