Dans la nuit de samedi 25 février à dimanche dernier, profitant de l’obscurité existante au niveau du carrefour de l’école Notre Dame à Douala, les deux complices se sont introduits dans la fosse à l’intérieur de laquelle passent les câbles pour accomplir leur sale besogne.
Selon les responsables de la Camtel, c’est au total neuf câbles de 900 paires et un de 448 qui ont été sectionnés. Un acte de vandalisme qui n’a pas été sans conséquences dans le fonctionnement du téléphone dans certains services publics et privés de Douala. Lundi matin, après constat des faits, Paul Milend, directeur opérationnel urbain de Douala, fait son évaluation.
C’est environ 8 000 abonnés qui sont ainsi privés du téléphone fixe, aussi bien dans les bureaux que dans les domiciles privés. Informés, le commissaire principal Gousmo du commissariat central N°1 lance ses hommes aux trousses des voleurs de câbles. Ali Kavembe et Moussa Singuepire sont pris le même jour dans les mailles de la police. Selon les informations recueillies auprès de la police, deux autres coacteurs de ce forfait ont été appréhendés sur dénonciation. Ils sont gardés au commissariat central N°1 de Douala et les enquêtes suivent leur cours.
"Libérées " de l’hôpital
Tout est bien qui finit bien pour la dizaine de femmes sorties de la Maternité principale de l'Hôpital central de Yaoundé, vendredi dernier, après y avoir été retenues de force pendant plusieurs jours. La raison de leur " emprisonnement " dans cet établissement hospitalier était le non-payement des frais de soins et d'hospitalisation exigés par l'établissement hospitalier. La libération de ces patients insolvables est le fait d'une décision du ministre de la santé publique, Urbain Olanguéna Awono, qui a prescrit “la libération sans conditions” de ces femmes et de leurs bébés.
Selon le directeur de l'Hôpital central de Yaoundé, le professeur Biwolé Sida, les femmes qui se trouvaient dans cette situation n'ont pas pu couvrir l'ensemble des frais demandés, qui s'élèvent à près de 65 000 Fcfa par cas. Ces femmes, démunies pour la plupart, avaient subi des opérations chirurgicales au cours de leurs accouchements respectifs, et avaient été abandonnées par leurs proches.
Deux enfants calcinés
Polycarpe Essouma Engama ne pourra plus jamais revoir sa fille Elisabeth Mbatsogo, âgée de 4 ans, ainsi que son fils Eugène Okokou, âgé de 2 ans. Ces deux enfants sont morts calcinés dans un incendie survenu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier au dit lieu descente Carrossel au quartier Kondengui, à Yaoundé. L'incendie s'est déclaré dans la maison alors que les deux parents étaient absents du domicile familial. Les enfants, eux, étaient enfermés dans la maison.
La porte étant barricadée, les voisins accourus peu de temps après le déclenchement du feu, n'ont pas pu sauver les deux enfants des flammes. La maison a été entièrement consumée avec tout son contenu. L'origine de l'incendie n'a pas encore été trouvée. Mais selon les éléments de la brigade de gendarmerie de Kondengui, "la source de l'incendie serait venue d'une bougie ou d'une lampe allumée à l'intérieur, qui en se consumant a propagé le feu dans toute la maison ".
Il enlève son bébé
Jusqu'à vendredi dernier dans la nuit, Carine Yanou n'était pas encore rentrée en possession de son bébé âgé de cinq jours seulement. Le nouveau-né a été enlevé par son père dans la matinée de jeudi. Ce jour-là, alors qu'elle prenait son bain derrière sa maison, "il [le père du bébé] est entré dans la chambre et a récupéré le bébé, qu'il a emballé dans ses draps. Il s'est enfui sans que personne ne le voie”, raconte la mère éplorée.
C'est en entrant dans sa chambre qu'elle va retrouver le lit vide. Immédiatement, elle se met à chercher son bébé dans les autres pièces de la maison. Le nouveau-né étant introuvable, la jeune femme éclate en larmes et prévient le voisinage, qui se met également à sa recherche.
Quelques heures plus tard, elle reçoit un coup de fil du père de l'enfant qui lui avoue tout simplement avoir récupéré le bébé qui lui appartient également. Elle le suppliera de le ramener. Sans succès. Le jeune homme restera sourd à ses supplications. Une plainte a été déposée contre lui au commissariat du 14ème arrondissement à Ekounou, pour enlèvement.
Source : Le Quotidien Mutations
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