Longuè Longuè en liberté…
Maître Martin Longo, est un pénaliste d’origine camerounaise installé à Bordeaux depuis 1987. La juge d’instruction du tribunal de grande instance de cette ville du Sud-Ouest de la France, Mme Tétriat, a ainsi accédé à la demande de la défense de l’artiste, qui a exprimé le doute sur la véracité des faits reprochés à son client. Accusé de viol par personne ayant autorité, il a été arrêté en novembre 2005 dans des conditions troublantes, alors qu’il se trouvait en hexagone pour une série de concerts. On parle d’une mineure de 17 ans, nièce de Chantal Mbassi. Très connue dans les milieux camerounais de Bordeaux cette femme, qui tient un commerce au Cours Victor Hugo, est présentée comme l’épouse de Longuè Longuè. Le courant ne passerait plus entre les deux depuis quelque temps. La situation est telle que l’artiste serait dans une logique de divorce, une issue que sa compagne aurait du mal à accepter. Une histoire folle, que la justice s’efforcera de décrypter pour tenter de comprendre les déboires actuels du prévenu.
La confrontation qui a eu lieu le 16 février dernier en présence de la plaignante et de trois avocats de la défense a sans doute permis à la juge en charge du dossier d’en avoir une idée. Des Camerounais résidant à Bordeaux ont accueilli avec soulagement la décision d’hier, estimant que la détention de Longuè Longuè ternissait l’image du pays. Ce, d’autant plus qu’elle a été évoquée par la presse locale. Et surtout, que beaucoup ne comprenaient pas bien les contours de l’affaire qui, selon certains, ressemble à “ une machination ”.
“On va se battre pour le non lieu ”, soutient la défense, alors que les plaignantes attendent que le tribunal leur donne raison et punisse Longuè Longuè qui, pour l’instant, peut vaquer à ses activités, mais ne peut pas retourner au Cameroun avant la fin de la procédure. Etant sous contrôle judiciaire, il doit être prêt à répondre à tout moment à une convocation de la juge d’instruction. Outre Martin Longo, Maîtres Pierre Blazy et Didier Batoum défendent la cause de l’artiste.
Une affaire à suivre…
Source: Le Messager
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