Développement du curriculum et stratégies de formation des enseignants pour la prévention du Vih/Sida dans les écoles d’Afrique centrale ”. C’est le thème d’un séminaire de quatre jours qui s’est ouvert le 20 février à Yaoundé.
Il vise à regrouper des spécialistes du développement du curriculum, des responsables de la formation des enseignements, des points focaux Vih/Sida des ministères de l’Education ; afin de renforcer la réponse éducative au Vih/Sida au niveau de l’Afrique centrale.
Christine Panchaud, coordonnatrice des programmes transversaux Vih/Sida curriculum et lutte contre la pauvreté à l’Unesco, explique que c’est “ l’ensemble des programmes scolaires d’un niveau d’éducation donnée. C’est l’ensemble de ce que les enfants d’un certain âge devraient apprendre. Ensuite, il se décline en disciplines, nombre d’heures, etc.”
Pour cette spécialiste, il est important d’avoir la vision d’ensemble “ parce que actuellement, il existe de gros programmes, de gros matériels didactiques pour l’éducation au Vih/Sida. Mais très souvent, cet enseignement n’est pas inscrit dans le programme général. Il n’y a pas d’heure dédiée à l’éducation spécifique contre le Vih/Sida, les enseignants n’ont pas le temps…étant donné sa gravité, nous estimons qu’il faut donner une meilleure priorité à cette question dans les écoles ”.
En tant que “ médiateur dans la construction des savoirs et parfois même facilitateur social ou sanitaire, le rôle de l’enseignant est particulièrement crucial en ce qui concerne le Vih/Sida ”, observe Bernard Hadjadj. Souvent lui-même affecté, l’enseignant a besoin de soutien pour prendre soin de sa santé et être capable de continuer d’enseigner dans de bonnes conditions. Pour que les jeunes très affectés (prévalence13 % au Cameroun) apprennent à vivre avec le Vih tant à l’école qu’en famille.
A l’issue des travaux présidés par Haman Adama, ministre de l’Education de base avec le concours de Catherine Abena, secrétaire d’Etat aux enseignements secondaires, les participants devront produire un guide technique commun pour une intégration effective et efficace des programmes de prévention au Vih/Sida dans les écoles.
Source: Le Messager
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