Il s’est notamment rendu à Dizangué et à Mouanko où il a visité le lac Osa et les plages de Yo Yo. Lors de ces deux étapes, le ministre du Tourisme est resté fidèle à sa méthode de travail inaugurée vingt quatre heures plus tôt à Nkongsamba. Baba Hamadou a eu une riche séance de travail avec les communautés villageoises, riveraines des différents sites touristiques visités. Le développement du tourisme passe d’abord par vous, a-t-il lancé aux populations.
La démarche du Mintour ne manque pas d’originalité en ce sens que les populations sont les principales bénéficiaires des retombées de l’activité touristique dans une région. Elles accueillent non seulement les touristes mais leur servent aussi de guide. Leur collaboration est donc souhaitée. Baba Hamadou a demandé aux uns et aux autres de développer le sens d’hospitalité. Il a, par ailleurs, exhorté les forces vives à faire montre d’un esprit de créativité en mettant en place des structures d’accueil dignes de ce nom. Le tourisme ne peut véritablement prendre son envol que grâce à la synergie des différents acteurs que sont les pouvoirs publics, les autorités administratives, les forces de maintien de l’ordre, les collectivités territoriales décentralisées, les opérateurs économiques, les communautés.
A Nkongsamba, le ministre du Tourisme a invité les acteurs à respecter les procédures régissant l’activité. Il a demandé aux opérateurs économiques de se conformer aux règles. 71% d’établissements opérant dans le Moungo évoluent dans l’illégalité et la clandestinité. Les structures hors la loi sont connues et la liste sera bientôt publiée a même menacé un responsable. Baba Hamadou achève sa visite de travail par une séance de travail avec les restaurateurs et les hôteliers de la ville de Douala, porte d’entrée du pays. Nul doute qu’il va, une fois de plus, leur rappeler l’objectif du gouvernement, celui d’avoir 500.000 touristes au Cameroun cette année. Condition pour que le pays soit considéré comme " destination touristique ". Le Cameroun ne manque pas d’atouts. Son potentiel est même impressionnant. Le tourisme ne se limite pas seulement aux plages de Kribi, de Limbé et au parc de Waza. Baba Hamadou intensifie la prospection des sites touristiques dans le pays profond.
Source Le Messager
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