Accompagné des députés camerounais, membres du groupe d’amitié Cameroun-Gabon, l’hôte gabonais et sa délégation visitent ce matin le Mont-Cameroun et les plantations de la Cameroon Development Corporation (CDC) avant de rallier les villes de Bafoussam et Foumban où ils séjourneront jusqu’à demain samedi. Cette descente sur le terrain permet à la délégation parlementaire gabonaise de découvrir quelques aspects de la diversité culturelle de notre pays.
L’aspect touristique n’est cependant pas l’unique volet de la visite du PAN gabonais. Des échanges formels, engagés depuis l’arrivée de la délégation parlementaire gabonaise au Cameroun, portent sur un accord relatif à la mise en œuvre des programmes d’informatisation des services et de formation continue des personnels des parlements respectifs. " Nous allons présenter nos besoins et nos aspirations à nos collègues camerounais ", affirmait hier un député gabonais, quelques temps avant le départ de la délégation pour Edéa, où les parlementaires ont visité les installations de l’usine ALUCAM. " Rassurez-vous, nous avons également notre expérience à partager ", a-il ajouté, concluant que la présente visite était, non seulement " un retour d’ascenseur ", mais aussi " l’occasion idoine d’examiner en profondeur l’état des relations parlementaires " entre les deux pays. L’objectif étant de dynamiser davantage la coopération interparlementaire qui n’est pas antinomique de la diplomatie plus globale développée par les chefs d’Etat au niveau bilatéral et multilatéral.
Ainsi, l’Assemblée nationale du Cameroun dispose d’une offre de formation certaine à travers le Centre de formation et de perfectionnement à l’administration parlementaire (CFPAP). Situé dans l’enceinte du Palais de Verre de Ngoa-Ekellé, la structure dispose de deux sections : l’administration générale et les langues, pour le renforcement des capacités des personnels ; et les services techniques, où sont formés les sténotypistes et les secrétaires parlementaires. Par arrêté du bureau de la Chambre, le CFPAP vient de voir ses attributions élargies et ouvertes aux ressortissants des parlements des pays d’Afrique subsaharienne.
Le parlement camerounais peut par ailleurs partager son expérience avec la partie gabonaise en matière d’informatisation de ses services. Le projet y relatif entre peu à peu dans la phase pratique, dans le respect des recommandations faites par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qui visent l’amélioration du cadre et des conditions de travail au sein des parlements. Au regard des échanges en cours, l’on espère que des accords de coopération dans ces différents domaines vont être signés au terme de la présente visite des parlementaires gabonais.
Source Cameroon Tribune
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