La bourse des valeurs se présente donc comme la meilleure solution pour les entreprises, dans leur quête de financements et de prospérité. Le décor, les chefs d'entreprises rassemblés sous l'égide de la Chambre internationale de commerce le connaissaient déjà.
Il était donc question pour les responsables de la Douala stock exchange de présenter dans les détails tous les avantages et les procédures pour y accéder. Dans ce sens, le tour de la question a été fait en quelques questions : Comment se financer en bourse ? Comment investir en bourse ? Quelles sont les conditions d'éligibilité ?
C'est cette dernière préoccupation qui a visiblement le plus retenu l'attention des entrepreneurs qui ont fait le déplacement de l'hôtel Hilton, vendredi dernier. Cette jeune femme, propriétaire d'une petite et moyenne entreprise (Pme) s'inquiète du fait que les microstructures que sont les Pme et Pmi (Petite et moyenne industrie) ne sont pas admises en bourse.
Cet autre patron d'entreprise voudrait savoir comment sont sécurisés les titres et les actions Les réponses de Christian Diwouta-Loth, directeur administratif et financier de la Douala stock exchange, et de André Ekounda Fouda, directeur des marchés dans la même structure, sont claires.
La bourse est le marché des meilleurs. A ce titre, elle n'admet que les entreprises et les structures bien gérées et rentables. En outre, pour éviter les risques de distorsions et de malversations, les titres reçus sont dématérialisés, et les opérateurs des entreprises sont égaux en droit.
Pour qu'une PME ou une PMI y accède donc, elle devrait ériger ses parts en actions ou en titres, et se constituer en Société anonyme (S.A.), et non plus en Société anonyme à responsabilité limitée (SARL), comme il est très souvent le cas. Ceci fait, elle devrait s'associer les services d'un prestataire des services d'investissement (PSI), une banque agréée (elles sont déjà cinq) qui pourra en cas de besoin, servir de conseil ou de guide dans les opérations.
Cette dernière procédure doit permettre l'admission dans le système de la Caisse autonome d'amortissement (CAA), qui est le dépositaire central des actions en bourse.
Sur les autres questions, que ce soit le financement par le recours à l'appel public à l'épargne ou sur le marché secondaire, ou l'investissement à travers les différents véhicules d'achat des actions, des parts ou des obligations, les chefs d'entreprises ont été instruits de tous les rouages pratiques et utiles de la bourse des valeurs du Cameroun.
Pour toutes ces informations utiles, le président de la Chambre internationale de commerce, Léopold Ekwa Ngalle qu'accompagnait son secrétaire général Francis Elandi, ont remercié tous leurs partenaires qui les ont accompagnés dans l'organisation du dîner-débat qui a servi de cadre à ces échanges. Sur l'essentiel, il a été annoncé que tout était déjà mis en place pour que les premières opérations soient effectives. Celles-ci devraient commencer prochainement par le reversement des titres du portefeuille d'actions de l'Etat.
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