La caravane d’information et de sensibilisation de la campagne nationale est dès ce jour à Bertoua.
Après Ebolowa dans le Sud, la capitale provinciale de l’Est accueille aujourd’hui l’équipe qui mène, depuis le 17 janvier dernier, la campagne nationale d’information et de sensibilisation des populations sur la lutte contre la corruption. A Bertoua, l’équipe que conduit le président de l’Observatoire de lutte contre la corruption (OLC), Christol Georges Manon, va entretenir les filles et fils de la province du " Soleil levant " sur les méfaits du fléau. Il s’agit également de recueillir, au cours des échanges, les préoccupations des citoyens afin de mieux susciter leur adhésion au plan de la lutte gouvernementale contre cette gangrène. Les activités de la caravane anti-corruption dans la province de l’Est vont tourner autour du thème suivant : " Les administrations publiques face au phénomène de corruption : causes, manifestations et conséquences ".
Les informations obtenues auprès de l’Observatoire révèlent qu’une mission préparatoire de l’OLC a séjourné la semaine dernière à Bertoua avant de se rendre à Maroua, province de l’Extrême-Nord, qui va accueillir la délégation de l’OLC du 1er au 5 février 2006. Objectif : affiner les préparatifs en vue du lancement de la campagne qui démarre ce jour à l’Est et qui va se dérouler jusqu’à dimanche prochain, 29 janvier. Sur place, apprend-t-on, la délégation a tenu une séance de travail avec les services du gouverneur. Elle a ensuite rencontré les responsables provinciaux de certaines administrations concernées, les représentants de la presse locale et les membres de la société civile. C’est au cours de ces concertations préparatoires que les différentes parties prenantes ont arrêté les articulations du programme provincial. Après la cérémonie de lancement officiel ce matin à Bertoua, la suite du programme prévoit, entre autres, des débats, des tables rondes et la diffusion des émissions radiophoniques sur les causes, les manifestations et les conséquences du fléau, au regard des réalités locales.
En impliquant les populations aux débats, la volonté du gouvernement est de leur inculquer, à travers une approche participative, une culture de rejet et de dénonciation de la corruption. Le but, à terme, est de susciter la mobilisation des diverses communautés pour un meilleur suivi et un contrôle régulier des projets et programmes gouvernementaux prévus en leur faveur et qui seront enrichis par les apports des uns et des autres.
Source : Cameroon Tribune
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