Accusé d’avoir bradé des terres de la communauté à des étrangers, Fon Vugar Simon II avait été chassé de son village l’an dernier par sa population en colère et vivait en exil. Revenu à Kedjom Keku jeudi, il a été arrêté dans son palais par la foule, mis à mort puis brûlé, raconte The Herald.
Appelées en renfort de la ville voisine de Bamenda, les forces de l’ordre ont interpellé une cinquantaine de personnes qui s’efforçaient d’enterrer à la hâte leur victime. Le préfet local Jules Marcellin Djaga a demandé à la justice d’ouvrir une enquête et de juger les meurtriers du souverain, reconnu par les autorités camerounaises comme le chef légal de Kedjom Kuku.
|