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Le magazine tant annoncé de la Sopecam aujourd’hui dans les kiosques.
Le suspense sera définitivement levé ce jour. " Nyanga ", le magazine people lancé par la Société de presse et d’éditions du Cameroun (Sopecam), société éditrice du quotidien Cameroon Tribune, est annoncé pour ce jour dans les kiosques. L’info, qui a été confirmée hier de source proche de la direction de publication, vient mettre fin à des semaines d’attente et de teasing. Ceux et celles qui l’attendaient vont découvrir un produit pour le moins différent de ce qui leur était proposé jusqu’à présent. Et pas seulement qu’au plan local. " Nyanga ", c’est un mensuel de 68 pages entièrement en quadrichromie, qui s’intéresse à plusieurs sujets et à diverses personnalités.
Comme les lecteurs pourront le constater sur la Une, l’histoire principale est consacrée à Pierre Wome Nlend, le Lion Indomptable maudit par beaucoup depuis le penalty manqué contre l’Egypte. Pierre Wome qui n’a pas été retenu pour la Coupe d’Afrique des Nations qui s’ouvre ce soir en Egypte. Les mêmes lecteurs sauront ce qui lui est passé par la tête après cette catastrophe ; ils apprendront comment son épouse — qui pose sur la " cover " avec son footballeur d’époux — a vécu la chose, elle dont le mari a été voué aux gémonies. Avec la Can qui démarre, on peut dire que l’équipe du magazine a eu du nez, trouvant le moyen de coller de façon originale à l’actualité.
Ce n’est pas le seul bon coup de la Direction de la rédaction des magazines (Drm) de la Sopecam. Le dossier du mois est consacré au phénomène de l’homosexualité, récemment décrié, le public s’en souvient sans doute encore, par l’archevêque de Yaoundé, Mgr Victor Tonyè Bakot — c’était à l’occasion de la messe de la Nativité qu’il célébrait. Une incursion audacieuse dans un domaine trouble, une approche qui ne laissera pas insensible au sujet d’un fléau creusant insidieusement son lit dans notre société. Dans son premier numéro, " Nyanga " fait également un clin d’œil aux Camerounais de la sous-région Afrique centrale. Plus précisément, à ceux de Bata en Guinée équatoriale, dont la vie et les expériences sont présentées.
Les promoteurs du projet mettaient un accent particulier sur la qualité de leur produit. Ils le voulaient beau et agréable à lire. Pour cela, ils n’ont pas lésiné sur les illustrations. Des photos dont certaines feraient penser à des œuvres d’art. Il en est ainsi des instantanés accompagnant les textes sur Imane Ayissi, Chantal Ayissi — qui s’est complètement métamorphosée —, ou encore Manu Dibango. A propos, en voilà un dont la présence dans le magazine ne passera pas inaperçue. Invité de la rubrique " Ligne rouge ", le père du " Soul Makossa " se livre dans une interview-choc réalisée à Paris.
Source : Cameroon Tribune
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