Réconfortés dans le dernier classement en date de la Fédération Internationale de football association (FIFA) comme meilleure équipe du continent noir, les Lions Indomptables s’engagent sereinement demain dans la 40e édition de la coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), dans l’arène de jeu du Military statium au Caire...
Une sérénité d’autant plus réelle que d’une part, les arriérés de salaires de leur entraîneur Artur Jorge ont été épongés par l’Etat. D’autre part, une des pièces-maîtresses des Lions Indomptables, en l’occurrence Samuel Eto’o Fils est arrivée hier, dans la capitale égyptienne. Quand on sait que la participation du sémillant attaquant camerounais ne semblait pas acquise, ce qui a failli jeter le doute dans l’esprit de ses supporters, il y a de quoi se réjouir que le meilleur joueur de l’heure du continent ait réjoint ses coéquipiers.
De plus, la présence de Roger Milla, le " vieux Lion ", aux côtés de ses jeunes compatriotes grâce aux multiples conseils, sera d’un apport supplémentaire à la prestation des poulains d’Artur Jorge. Dans ces conditions, il est permis de penser qu’un environnement adéquat a été mis en place pour assurer une prestation optimale des Lions, pouvant leur permettre de remporter un cinquième trophée, dans le cadre de la coupe d’Afrique des Nations de football.
Aussi au moment de livrer les trois rencontres du premier tour à savoir celle de demain, au Military stadium, contre l’Angola de même que celles du 25 janvier face au Togo et du 30 janvier contre la République Démocratique sur la même aire de jeu, les Lions devraient-ils avoir en esprit que les matchs se gèrent l’un après l’autre. Pour parvenir au crépuscule du 30 janvier à se qualifier pour le second tour, Rigobert Song Bahanag et ses coéquipiers ont pour mission de se classer parmi les deux premiers de leur groupe. Face aux Palencas Negras d’Angola, aux Eperviers du Togo et aux Simbas de la RDC, leur expérience de première équipe d’Afrique est à explorer afin de maintenir leur leadership. En football, on sait que l’esprit Lion a toujours eu gain de cause du scepticisme des uns et des autres. Surtout, quand les Camerounais se retrouvent dos au mur.
Une main ne pouvant attacher un paquet, comme le dit un adage bien de chez nous, les Lions devraient s’imprégner de l’esprit qui sous-tend cette maxime et qui a tant fait éclater leur talent à travers le continent. Voire le monde.
Allez donc les Lions !
Source : Cameroon Tribune
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