Elle est inconsolable. Assise sur un banc à l’entrée de la salle des urgences de l’hôpital Laquintinie, Nathalie , la concubine de la victime verse toutes les larmes de son corps. En effet, rien ne sera plus comme avant dans la vie amoureuse de cette jeune demoiselle âgée d’une vingtaine d’années. Nathalie a vu son amant froidement assassiné par des inconnus qui ont fait irruption dans son domicile au quartier Logbaba carrière jeudi 17 décembre dernier. Le nommé D.P., employé dans une société de la place, était venu passer la nuit chez son amie, quand il a été tiré de son sommeil par des assaillants qui, manifestement, en avaient après lui.
D.P. sera mortellement atteint au niveau du flanc gauche. La décharge des balles va entraîner une grave hémorragie qui mènera à son décès quelques heures plus tard à l’hôpital Laquintinie. Le meurtrier, aidé par ses complices, prendra soin d’éviter le supplice à Nathalie. Elle s’en sortira sans la moindre égratignure. Une fois le sale boulot achevé, les assaillants s’évanouiront dans la nature à bord d’un véhicule garé au loin.
Selon des sources proches de l’enquête, le couple entretenait une relation idyllique depuis plusieurs années. De cette union était né un enfant. Pour l’heure, plusieurs interrogations restent sans réponses. Qui en voulait à la vie de la victime? Pourquoi les assaillants ont-ils épargné la jeune dame pourtant en compagnie du défunt au moment de l’agression? A la brigade de gendarmerie d’Akwa-Sud où l’enquête suit son cours, on subodore qu’il s’agit d’un règlement de comptes. "Rien ne peut expliquer un tel acte de barbarie. Ces individus qui connaissaient manifestement les lieux n’ont rien emporté. Tout semble suspect", déclare un gendarme en service dans cette unité.
Source : Mutations
|
