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Yaoundé: le drame évité lors d'un icendie à Mimboman
(14/12/2005)
Le pire a été évité au quartier Mimboman. Des pompiers rapides, mais sans eau, et sans échelle mécanique ont grâce à leur courage, empêché le drame...
Par François Bimogo

Le soleil se couche paresseusement sur le quartier Mimboman, ce mardi 13 décembre 2005. Le pâté de villas cossues, à côté du Centre professionnel Don Bosco baigne dans un son calme résidentiel habituel. De l’autre côté de la rue qui longe la palissade du complexe omnisports du Centre, le duplex d’un commissaire de police à la retraite s’apprête pourtant à prendre feu.Il est exactement 16h 35 minutes quand, de la toiture, comme dans un cauchemar qui tourne au ralenti, des flammes se mettent à lécher la toiture, aussi tranquillement que le soleil se couche. C’est une élève qui passe par là qui va donner l’alerte : « la maison brûle ! la maison brûle ! » A l’intérieur du duplex, dans une chambre du haut, deux enfants de 4 et 5 ans passent les dernières minutes de sommeil de leur sieste, et c’est de leur chambre apparemment que partent les flammes...



Les flammes elles continuent à manger la toiture. Un autre passant ou un voisin appelle les pompiers, le gardien de la maison lui également est enfin attiré par les appels au feu de la jeune lycéenne.Le propriétaire de la maison, très malade selon la famille et qui porte d’ailleurs des prothèses auditives, quelques heures avant, après son repas, n’est pas monté se reposer, il est resté dans le salon du bas.Mais il n’est au courant de rien, alors même que le toit de sa maison s’est transformé en gigantesque torche. Même le peintre qui grattait les murs pour les repeindre n’est au courant de rien !

On dit souvent que les pompiers en général arrivent au Cameroun très peu tôt, ou trop tard. Ils auront pourtant été rapides. Car dix minutes après le départ du feu, ils étaient là. Leur caserne est située à cinq minutes de route de là. A chacun de voir. En l’espace de quelques minutes, tout se met à brûler, la maisonnée s’active, avec l’aide des voisins à sauver des meubles, documents, vêtements, tout ce qui peut encore l’être au rez-de-chaussée, car le premier étage est en flammes, et même pas les pompiers y approchent, dans un premier temps. On regarde souvent à la télévision comment les pompiers de pays développés agissent contre les flammes. Rien à voir apparemment avec nos réalités. Car, le jet d’au qui va sortir des lourds tuyaux des hommes du feu sera ridicule, faisant penser à un jet d’au d’un robinet domestique. Pire, au bout de quelques minutes, la petite citerne sera vide. Le feu lui, sous le regard impuissant de M. Fouda Jean Paul, des habitants et même des pompiers, va s’embraser de nouveau, faisant tomber de poutres de bois carbonisées sur des fils électriques. Heureusement, quelques minutes plus tard, une plus grande citerne arrivera et éteindra l’incendie qui aura ravagé tout au premier étage.

La famille Fouda est elle inconsolable.Son épouse à même envie de s’immoler dans les flammes qui dévorent sa maison. Les fils accourus eux ne tiennent pas sur leurs pieds, l’un d’eux qui étaient venu en vacance a perdu dans l’incendie toutes ses pièces, dont sa carte de résident en France. Des cadeaux encore emballés sont sortis par les pompiers sur l’estrade du premier. En fait, la famille s’apprêtait à marier la fille aînée du commissaire à la retraite le 31 décembre prochain, et elle avait fait le déplacement de la France pour ce mariage en préparation.

Décembre macabre pour cette famille.

Source : Cameroun-online




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