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Inertie : L’administration sans signalétique
(22/11/2005)
Difficile de retrouver les services décentralisés dans la ville de Douala
Par Marion Obam, Quotidien Mutations

Vous savez que le ministère de l’Education nationale a éclaté en deux: le ministère des Enseignements secondaires et celui de l’Education de base". Perplexe, l’usager dissimule mal son trouble puisqu’à l’entrée du bâtiment, il s’est effectivement inspiré de cette plaque défraîchie qui continue d’orienter de nombreux autres comme lui, grâce aux indications: "Ministère de l’Education nationale. Délégation provinciale de l’Education nationale pour le Littoral".

C’est pourtant une enseigne qui aurait dû être changée au lendemain de la réorganisation du gouvernement. C’était le 8 décembre 2004. Sur les trente sept ministères de la nouvelle équipe gouvernementale, dix-neuf ont changé de dénomination. Un an après, on note encore, à Douala, une forte présence des anciennes enseignes sur le fronton des édifices qui les abritent. Un élément de communication pourtant capital dans l’identification et la gestion de l’image. Au quartier Bonanjo, à côté de la Délégation provinciale de la Jeunesse et des Sports du Littoral , on a toujours, celle très visible, du Travail, de l’Emploi et de la Prévoyance sociale. Il en est de même pour les ministères des Investissements publics et de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et des forêts, de la Condition féminine, de la Recherche scientifique, de la Ville, des Finances et du Budget... qui ont tous changé de dénomination aujourd’hui.

D’après un responsable de la délégation provinciale de la Jeunesse et des sports, puisque les deux restent soudés, la question des locaux préoccupe plus que celle sur l’identification des services extérieurs. "Nous n’avons pas encore trouvé la solution pour les bureaux. Comme le ministère a éclaté, il faut que nous nous installions d’abord. Le budget consacré à notre installation n’est pas encore arrivé, nous attendons de telles ressources pour refaire une plaque". Comme aux ministères des Sports et de l’Education physique et son homologue de la Jeunesse, les autres délégations espèrent les budgets d’installation, d’ameublement, de fournitures de bureaux pour se donner des habits neufs. L’un des délégués qui a requis l’anonymat, précise cependant que l’étroitesse des bureaux constitue le principal obstacle de la vie dans les nouvelles installations extérieures des administrations publiques à Douala. D’après ce responsable, le défaut d’argent ne permet pas un aménagement tant extérieur qu’intérieur de ces locaux par le nouvel occupant. Ce que le délégué de la communication, Jean Paul Nanga Abanda, balaie d’un revers: "C’est déjà difficile de se faire recevoir dans les services administratifs. Ce déficit criard de communication administrative pénalise les institutions. Les gens sont stressées de ne pas savoir où se trouve tel ou tel autre service. Si on attend d’être approvisionné, il y a des choses élémentaires qui ne seront jamais faites. J’ai dû puiser dans ma dotation d’essence pour installer une plaque et éviter ainsi les désagréments aux personnes qui voudraient nous rencontrer". Une idée que ne semble pas partager ceux qui attendent toujours la réaction de la tutelle.



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