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La corruption préoccupe les journalistes
(24/10/2005)
L’Union des journalistes du Cameroun en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis a organisé un forum sur la question vendredi dernier.
Par Marguerite Estelle ETOA

L’Union des journalistes du Cameroun en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis a organisé un forum sur la question vendredi dernier.

Alors que tout semble avoir été dit, dans les différents services administratifs, dans les rédactions et dans les écoles sur la corruption, l’Union des journalistes du Cameroun, revient sur le problème mais cette fois dans un environnement spécifique : les médias. Les acteurs de la communication, journalistes étaient réunis à l’Auditorium Jean-Paul II, vendredi dernier pour réfléchir sur la corruption dans les médias au Cameroun. Symbole du mal-être social, la corruption s’incruste insidieusement dans notre environnement et surtout dans nos médias.

Le forum a vu la participation de l’ambassade des Etats —Unis, de l’Union des journalistes du Cameroun, et de la cellule camerounaise de Transparency-International. Maureen Greene, journaliste au Knight International Press Fellow, et au centre international des journalistes à Washington dans son intervention est revenue sur la nécessité de respecter les questions de base. Qui, quoi, quand, comment, où, pourquoi… Et l’importance de rapporter les faits, rien que les faits, car le journaliste est un miroir de la société.

Les organisateurs sensibles à ce fléau qui gangrène la société et surtout la profession, refusent d’assister inertes à la décrépitude de la déontologie. Aussi, le forum a traité la question, en examinant le comportement des journalistes, qui délaissent leur rôle d’ " observateur critique " pour se compromettre en acceptant des pots de vin. Il a aussi été question de rechercher les moyens d’enrayer ce fléau qui dénature la profession. En améliorant les conditions de travail et de vie des journalistes notamment. Me Akere Muna, avocat et président de Transparency-Cameroun a déploré la place de choix qu’occupent les médias dans le barème de corruption : 3,5/5. " Les médias devraient être les dénonciateurs de la corruption, et ne doivent pas être corrompus ni mentalement, ni intellectuellement, encore moi financièrement ". Un tableau, peu reluisant de la profession a été peint. Mais attentifs et concernés, les journalistes présents tous en reconnaissant les torts qui les incombent, ont exprimé les difficultés qu’ils ont à exercer leur métier, souvent ingrat et mal rémunéré. En vue de faire une introspection et baliser le terrain pour mieux comprendre la corruption et ses conséquences. Les organisateurs sont formels, les journalistes doivent s’investir à conserver leur intégrité. Un forum sera organisé, pour bouter au loin, la tristement célèbre " charte du gombo ".



Source : Cameroon Tribune






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